L’onde file et plonge, souple, à la robe oblongue

Ondoyant dans les herbes marines si longues

Qu’elles protègent, dans leur valse, les plus petits

Insignifiants, infructueux et inutiles semis

Aux yeux des pachydermes de marbre écrasant

Pour qui l’argent a odeur de billets que l’on froisse

Alors que toute vie sur terre pour qu’elle croisse

Dépend des noces de l’onde et des poissons aimants

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