Les rois du bla-bla, ou le concert des clowns tristes

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Alors, là, je vais indiquer une date. Non pas que ce texte transcendera l'histoire des hommes, mais j'avoue que j'imaginais que leur pandémie était terminée depuis quelques semaines, déjà. Je me trompais lourdement... La peste grippale n'est pas terminée, au moins pour certains. Le joli mois de Mai n'a pas su mettre un terme au délire pandémique de ceux qui pensent gérer le monde. Alors, bon, j'ajoute une date en prenant soin de la noter, parce que je me dis qu'il me faudra conserver quelques repères dans la tempête qui s'annonce pour Septembre prochain. Tout ça, parce que les gens qui nous gouvernent, à coup sûr venus d'une planète qui n'est pas la mienne, font annoncer par leurs canaux médiatiques que l'enfer continue, voire qu'il va s'enfériser encore un peu plus, si possible.

Merde ! Moi, j'avais vacances !
Ben non. Alors, ça aussi, ils ont réussi à me le foirer bien comme il faut. Sont balaises, hein ?

Faut dire qu'ils ont fait d'incroyables progrès dans l'art de la propagande, du mensonge et de la manipulation... Les neuros-sciences sont maintenant bien maîtrisées par tous les costards-cravates de la Cinquième. Science tordue qui ne pouvait que satisfaire des esprits malveillants, me direz-vous. Et vous auriez probablement raison de me le dire !

Mais, je m'emballe déjà... Attendez un peu, que je revienne à mon propos initial : la date. Oui, la date. Paramètre incontournable et essentiel au bon déroulement d'une mascarade dont on découvre avec ravissement ou consternation le scénario hyper évolutif.

Donc, nous sommes le vendredi 07 août 2020. Ou peut-être devrais-je dire le énième jour du "Monde d'après", An 1...

Peu importe, me direz-vous. Compte tenu de la vitesse escargolesque qu'il affiche, je pense qu'on aura largement le temps de le voir venir.

Et puis, tellement de choses à dire ! Mes mains fébriles courent comme des lapins poursuivis par une meute de chasseurs ennivrés sans réussir à exprimer tout ce que je voudrais savoir dire. Quelle joie, quelle joie de reprendre la plume, vous dis-je ! Je me régale sans vergogne d'une ivresse retrouvée à noircir quelques lignes inutiles qui demereuront inconnues, perdues dans l'obscurité sans fond d'un anonymat parfait, mais qui me remplissent de bonheur parce que, une fois encore, je vais pouvoir taper à bras raccourcis sur la gueule de tous ces gens bien pensants que je déteste avec une haine qui ne fait que croître au fil des mesures ubuesques pondues par une horde de pervers et d'arrogants qui gambadent gaiement dans les champs sauvages d'un libéralisme échevelé !
Mais il me faut me tempérer un peu, lutter contre cette énergie qui me submerge. Elle réveille en moi l'héritage familial d'un bisaïeul communiste, d'une aïeule libertaire, de parents socialistes déçus et d'années personnelles de constatations navrées d'une société mal faite par des gens qui savent seulement mal faire pour les autres.
Ah ! que ne donnerais-je pas pour être aussi bon orateur qu'un Mélanchon en campagne, avoir la morgue cynique d'un Macron en campagne, la capacité de mentir sans rougir d'un Véran véreux trop heureux d'avoir enfin décroché son poste de ministre, de profiter de l'infâme impunité d'un Darmanin violeur et victime à la fois d'un délit pénal dont il serait l'auteur !
Mais le monde est ainsi fait qu'il me faudra me contenter du marigot de ma condition et d'observer de loin sans rien pouvoir changer d'un monde tombé depuis longtemps entre les mains d'une horde de malfrats qui militent de concert dans le monde pour pérénniser leur bonheur d'être les rois de l'enfer sur Terre.

Oui, tant pis pour moi ! Si j'ai eu l'incroyable chance de voir le jour dans le plus beau pays du monde, j'ai malgré tout eu la déveine d'y naître dans ses bas fonds et de me résigner à n'en pas sortir un jour. Fais contre mauvaise fortune bon coeur, me dis-je, et panse tes plaies de n'être qu'un "dernier de cordée" avec quelques lignes de fiel qui te feront autant de bien qu'une ligne de coke.

Je me donne donc le droit, tant que la censure me le permettra, de cracher mon mépris et ma rancoeur sans fin à ces enfoirés qui veulent à toute fin me terroriser et m'imposer de ces contraintes stupides qui nuisent à mon équilibre intestinal et qui me collent une chiasse carabinée que je me fais un plaisir de leur offrir ! Le souffle de la Révolution siffle entre mes oreilles habituellement bercées par le silence sidéral de mon QI d'huître perlière et me fait rêver d'un autre "monde d'après". Mais, de ce monde, j'ai bien peur qu'il me faille en faire le deuil. En effet, quelques autres ont déjà un plan bien à l'opposé de mon utopie personnelle...

Allons, foin de commentaires creux. A moi de prendre un peu de temps pour glisser le venin sans conséquence de mes propos pour qu'il se fige dans le marbre électronique des serveurs irlandais ou américains de ces tarés mégalomanes et milliardaires qui veulent absolument tout retenir de chacun pour un but qui restera à jamais obscur pour moi. Qui sait ? Un jour, peut-être, un historien d'une prochaine et lointaine génération tombera dessus et y lira une autre réalité que celle qui sera écrite par les vauriens et les salauds qui imposent aujourd'hui aux gens simples un avenir tellement apocalyptique que les plus fragiles préfèreront peut-être le raccourcir d'une balle dans la tempe ?

A suivre....

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