Premier Trouble…

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Premier Trouble…

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Fin de la séquence précédente.

A ce jour, nous sommes toujours les meilleurs amis du monde, des amis d’un nouveau genre, d’un nouveau style, d’une nouvelle façon de vivre, d’un nouvel ère.

A suivre.

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Notre relation pourtant si forte, si intense et si puissante, prît une tournure que nous étions loin d’imaginer.


Nous avions dix-sept ans, nous venions de passer avec succès nos épreuves anticipées du Bac Français. Cet été là, grâce aux connaissances de mes parents, Arnaud et moi avions trouvé un emploi de saisonnier dans un restaurant du bord de mer.


Afin de me sentir moins seule durant leur absence et probablement rassurés par le fait d’une présence masculine à mes côtés, mes parents avaient acceptés qu’Arnaud passe le mois d’août à la maison.


Installé dans la chambre d’amis qui était sienne, nous vivions comme un vrai petit couple. Je m’attardais à lui préparer des petits plats que je confectionnais avec soin et Arnaud s’occupait admirablement bien du jardin et de l’extérieur de la maison.



Tout était parfait dans notre petite bulle, tout… jusqu’à cette fameuse après-midi où…



Ce jour là, Arnaud et moi étions exceptionnellement de repos. Afin de récupérer des journées fastidieuses du travail de la restauration, nous avions décidé de profiter de cette belle et agréable journée ensoleillée en nous prélassant au bord de la piscine qui jouxte le jardin.


Sans me soucier d’un hypothétique regard malveillant de mon ami d’enfance, j’avais opté pour un maillot de bain deux pièces. Le haut galbait parfaitement ma poitrine mise en valeur par les deux petits liens noués autour de mon cou. Le bas sous forme de string minimaliste mettait mon adorable petit fessier rebondi en avant. Conformément à mes habitudes lorsque je profite des bienfaits du soleil, je dénoue toujours les liens de mon haut de maillot afin que je puisse bronzer sans avoir de traces blanches disgracieuse sur mon corps juvénile.


Mon chapeau visé sur la tête, mes yeux dissimulés derrière mes lunettes de soleil, j’étais confortablement installée à plat ventre sur mon transat, le nez plongé dans un livre pour une lecture assidue du dernier roman à l’eau de roses en vogue chez les midinettes de mon âge.


Dans le but de me rafraîchir, j’interrompais mes séances de bronzage pour me jeter dans la piscine. C’est à l’occasion de l’un de mes nombreux va-et-vient, que j’ai capté le regard d’Arnaud se poser sur ma poitrine dévêtue, aux pointes durcies par le bienfait de l’eau, et sur mes fesses.


Pour accentuer son regard, je faisais exprès de m’étendre en gonflant mon buste et de me cambrer. Inconsciemment, sans arrière pensées, juste pour jouer, je prenais un réel plaisir à l’allumer de manière sexy. Même si Arnaud m’avait déjà vu à maintes reprises dans cette tenue, je me sentais flattée, honorée, qu’il me dévore des yeux de cette façon.


Me faisais-je des idées ? Était-il dans la même optique que moi ?


Même dans l’eau, lorsque nous chahutions, ses gestes étaient plus sournois. Je pouvais sentir sa main se poser sur mes reins, son avant-bras frôler mes seins, son torse se coller contre mos dos, sentir son bas-ventre contre mes fesses. Dans l’action de nos jeux d’adolescents, je trouvais cela anodin et n’y porter que l’attention et le sens que je voulais donner, que je voulais imager.


Alors que je venais de sortir de l’eau et que le soleil venait de sécher ma peau, j’ai demandé à Arnaud de me passer de la protection solaire sur le dos.


Allongée à plat ventre, les jambes légèrement écartées, la ficelle de mon string bien en place entre mes fesses, je m’exposais volontairement à son regard que je sentais persistent et insistant.


Le contact de ses douces mains enduites de crème sur ma peau chaude me fit frissonner. Je savourais ses mouvements lents et précis sur mes épaules, sur mes flancs où ses mains se permettaient de se perdre sur l’arrondi de mes seins. Ses gracieuses mains poursuivirent, avec une indécente expertise une vertigineuse descente le long de ma colonne vertébrale, pour venir mourir dans le creux naturel de mes reins.


Même si ses doigts, ses mains se permettaient de flâner sur une partie de mes attributs, ses gestes avaient une saveur particulière, une sensation divine. J’avais l’impression qu’ils enveloppaient mon jeune corps dans un écrin. Le contact de ses mains enivraient mes sens, enflammé mon subconscient. Elles diffusaient une douce chaleur, je pouvais sentir la lente progression de cette chaleur dans l’entité de mon corps. Un agréable tourbillon aux multiples sensations se déversait en moi.


La papillonnade qui se jouait dans mon bas-ventre me troublée. Je savourais autant que je craignais cette excitation dévorante. J’étais perdue dans ce trouble émotionnel sans précédent. Je me laissais manipuler par la dextérité de son touché, par la finesse de ses effleurements. Je me mordais les lèvres pour dissimuler l’indéniable source de bien-être qui irradiée ma petite fleur d’amour.

A suivre…

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