Tentation...

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Fin du chapitre précédant :

Lentement je baissais la garde sans vraiment m’en rendre compte. Sournoisement, Olivier profitait de chaque opportunité que je lui offrais.

A suivre…

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Chaque occasion de se retrouver était propice à un rapprochement incontestablement audacieux et de plus en plus excitant. Je m’émancipais des contraintes de mes barrières inutilement fixées. Je lâchais prise. Je me laissais faire par un Olivier respectueusement entreprenant.


Libérée de mes entraves après un travail rétrospectif sur mon passé et ma dernière liaison, je me suis attelée sur mon futur que je présageais radieux. Profitant d’un jour férié sur lequel il était de repos, je l’ai invitée pour une journée plage.


L’endroit que je visais pour cette escapade n’était pas le fruit du hasard. Cette petite plage sauvage, peu connue des touristes, bordée d’arbre et de rocher se mérite. Pour accéder à cet endroit hors du temps, il faut longer un petit sentier escarpé et accidenté. Mais une fois cette petite marche forcée, nos yeux découvrent une plage de sable fin sur laquelle se déverse une eau turquoise. La présence d’arbre offre une multitude de coins ombragés plus ou moins à l’abri des regards.


Même si l’endroit s’y prêter et que je bouillonnais comme une casserole d’eau sur le feux, je ne voulais rien préméditer, envisager. Même si la tentation était grande, je désirais que les choses se fassent naturellement, par envie commune, sans précipitation.


Le sachant déjà conquis, je voulais malgré tout jouer la carte de la séduction. Devant ma collection de bikini, mon choix se porta sur un maillot deux pièces blanc. Face à mon psyché, je me trouvais belle. L’échancrure du bas de mon maillot ainsi que le nœud formé par les deux fines cordelettes tressées reposant sur mes hanches, mettaient mon corps en valeur. Le haut, dépourvu de bretelle et à effet push-up, donnait une très aimable vue sur ma poitrine. Pour compléter cette tenue, j’ai misé sur ma robe de plage blanche, légèrement transparente, un chapeau et mes lunettes de soleil.


Mon sac de plage fin prêt, je guettais pas la fenêtre l’arrivée de mon prince charmant. J’étais dans un état d’excitation avancé en l’imaginant en short de bain, le torse nu, allongé à mes côtés.


Durant tout le trajet, je n’avais qu’une envie. Que sa main se pose sur ma cuisse, qu’elle remonte sur le haut de ma cuisse la fine étoffe de ma robe, que ses doigts jouent avec l’interdit. Toutes mes pensées m’émoustillaient, je me sentais fondre d’envie. Je devenais folle de désir.


Mon trouble s’est accentué lorsque mon bellâtre s’est mis torse nu. Son torse imberbe était à lui seul une invitation à la débauche. Rien qu’en observant le dessin de sa ceinture pelvienne et ses cuisses musclées, j’imaginais la puissance de ses coups de reins. Je me délectais de mes pensées coquines, de mes idées torrides.


Alors que je lui tournais le dos, j’ai ôté ma robe de plage. Mon excitation monta d’un cran lorsque j’ai senti son regard se poser sur moi, sur mes courbes.


Allongée à plat dos sur ma serviette, je savourais ce moment de quiétude absolu. Seuls au monde, bercés par le roulis des vagues qui venaient s’échouer sur la plage, Olivier se laissa dicter par son audace.


Allongé sur son côté, la tête calée dans le creux de sa main gauche, il me regardait sans dire un mot. Tout en tournant ma tête en sa direction et en relevant mes lunettes de soleil, nous nous sommes regardés. Nos yeux, reflet de nos âmes, communiaient notre désir brûlant.


Je fus prise d’une enivrante chaleur extatique lorsque sa main droite se posa sur ma cuisse. Mordant ma lèvre inférieure pour ne pas m’extasier dans un gémissement, j’ai appuyé mon regard pour l’inviter à poursuivre.


Lentement il remonta sa main vers mon ventre en passant vers le pli de l’aine. Atteignant mon nombril, il entreprît d’en dessiner le contour avec son doigt avant de reprendre son ascension vers ma poitrine.


Son objectif atteint, sa main se perdit, dans un agréable et doux effleurement, sur le galbe de me seins avant de repartir à l’assaut de mon ventre.


Sous une respiration saccadée, je sentais sa main repousser les limites du raisonnable. Alors qu’elle effleurait divinement l’intérieur de ma cuisse, j’ai écarté légèrement mes jambes. Devant mon invitation sans équivoque possible, sa main est venue flirter, par-dessus le léger tissu de mon bikini, ma vulve incandescente. L’index et l’annulaire incrustés de part et d’autre de mon sexe, son majeur posé sur mon sillon vulvaire protégé par l’étoffe fine de mon tanga, il se mit à aller et venir, avec une extrême sensualité, sur mon mont de vénus.


Face à la subtilité de ses attouchements, à la tension érotique trop intense pour moi et à la douce excitation, j’ai langoureusement gémis. Electrisée par l’onde dévastatrice du plaisir m’irradiant le creux de mes reins, j’ai empoignée ma serviette de plage tout en ondulant du bassin pour captiver et prolonger sa divine caresse sur mon sexe.


Je sentais ma poitrine se gonfler et devenir douloureuse, je sentais mes tétons pointer outrageusement et tendre l’étoffe de mon maillot, je voyais mon ventre se creuser sous l’impulsion du désir, mes temps bourdonnaient sous l’impétueuse tempête, je sentais mon sexe s’humidifier abondamment. Tous mes sens étaient en état d’alerte.


Toute agonisante sous les effets torrides du plaisir, j’ai tourné la tête dans sa direction et dénoué les liens de mon tanga de plage. Figée sur la bosse qui déformait son short de bain, j’étais obnubilée par un seul désir, par une seule envie.


Au plus profond de moi, face à l’immensité de la mer, je voulais qu’il me prenne sur ma petite serviette, qu’il s’insère en moi. Je voulais être possédée par son membre, me sentir comblée, m’entendre gémir sous ses assauts, frémir sous les effets dévastateurs de l’orgasme.


Alors qu’il s’apprêtait à ôter la fanfreluche qui lui donnerait accès à mon jardin d’éden, son téléphone sonna. Comprenant le caractère important de l’appel, j’ai renoué mon bas de maillot, rangé mes petites affaires et nous avons plier bagage.


Déposée devant chez moi, je l’ai regardé s’éloigner en prenant conscience que je devais patienter trois longs jours avant de pouvoir jouir d’un dîner et d’une soirée à ses côtés.

A suivre…

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