Chapitre 2

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Le trajet se fait en silence. je tourne la bretelle de mon sac entre les doigts.

Nous arrivons sur les lieux vers vingt-deux heures. Je vais pour sortir de la voiture quand mon Papa me retient par le bras :

— Fiston, j'ai un petit cadeau pour toi.

Je me retourne et le regarde interloqué. Il glisse sa main dans sa veste et me tend un objet de la taille de sa main.

— C'est un magnétophone. C'est un appareil qui sert à enregistrer les sons. Celui-là à la particularité d'être très sensible.

— Merci Papa.

— Je peux te donner un conseil ?

J'hoche la tête en silence.

— Active le quand tu franchiras la porte et laisse le activez tout le long de ton exploration. Quand tu rentreras, tu écouteras ce que tu as enregistrer et tu pourrais être surpris de ce que tu peux entendre.

— D'accord Papa, je le ferais.

— Va fistons, je viens te récupérér vers une heure. Je serais à l'heure.

Je prends son cadeau et je ferme la portière. Je me tourne vers le batîment que je dois explorer.

D'après mes recherches, le batîment que j'ai devant les yeux est une ancienne maison appartenant à une famille de chevaliers de père en fils. Cette maison a même était habité par une infirmière de guerre au XXe siècle. Il y aurait même des choses surnaturelle qui s'y passerait, mais personnellement je n'y crois pas.

Je m'avance près de la maison. Aucun grillage ne l'entoure, pas de chien, ni de voisin. Cela semble toujours inhabité. J'entends la voiture de Papa partir. Je sors ma lampe torche et l'allume.

Le jardin semble immense, après je suis quelqu'un de petite taille aussi. Je m'avance jusqu'à un endroit ou la terre semble être retourné, comme si on avait cherché quelque chose sous la surface. Je m'acroupis et passe ma lampe tout autour du cercle. Vue que je n'ai aucune connaissance, je penses que c'est rescent.

Je me souviens de ce que m'a dis mon Papa et décide d'allumer le magnétophone. Je sors mon cahier et note que la terre devant la maison semble s'être fait retournée récement. Je balaie avec la lampe les alentours et découvre cinq socles de statut qui semble se trouver sur des sols de terre retournées comme celui que j'ai devant moi. Cinq fenêtre du rez-de-chaussée n'ont pas les volets de fermés, grâce à ça, je peux apercevoir qu'il y a des rideaux de l'autre côté des fenêtres. Je note tout ce que je vois sur mon calepin et avance vers la porte.

Un léger vent souffle, ce qui me fait frissonner. Je me trouve à quelques pas d'une porte double que celle-ci s'ouvre toute seule. je me rassure en me disant que c'est le vent qui fais ça. Pendant le long moment où la porte s'ouvre, j'aperçois en une fraction de seconde une faible lueur qui vient de derrière moi. J'inspire et me retourne en m'attendant à voir quelqu'un, mais je ne vois rien. Je penses que ça devait être mon imagination. Je me retourne face à la double portes et celle-ci est fermée. Il ne me semble pas avoir entendu de bruit. J'avance jusqu'à pouvoir toucher la poignée de la porte et dès que je le fis, les portes s'ouvrent en grand et d'un coup. Je prends ça pour une invitation et j'entre.

À peine entrée que la porte se referme derrière moi. J'inspire pour calmer ma respiration et balaie la pièce avec la lampe. Au milieu de la pièce d'entrée, je vois un berceau noir avec un coussin blanc à l'intérieur. Une cheminée se trouves sur l'un des murs, elle semble en très mauvais état avec un objet sur le bord. Je m'approche pour examiner de plus prêt et trouve un poste de radio. Je l'observe avec la lampe et vois qu'à l'arrière l'endroit où devrait se trouver des piles est vide. Bon, au moins la radio ne me fera pas sursauter si elle s'allume. Je me recule et quelque chose attire mon regard. Je m'acroupie près de la cheminée et passe la lumière sur les cendres. Un objet scintille au contact de la lampe. Je le regarde attentivement et je le reconnais. C'est un pendentif que Maman aimée porter lors de mes anniversaires. C'est un petit oiseau en vol qui est fait en vrai or. Je met un genou à terre et met la lampe dans l'autre main. Avec celle de libre je récupère le pendentif.

Je me relève et le regarde à la lumière de la lampe. C'est exactement le même que celui que Maman avait. Des larmes commencent à monter, j'inspire comme m'a appris Maman et j'expire. Je range le pendentif dans mon sac et continu mon exploration.

À peine sortie de la pièce que de la musique résonne dans toute la maison. Je reviens dans la pièce d'avant et ça s'arrête. Je penses que je n'ai pas tout exploré. Je regarde le sol et y découvre un vieux et étrange tapis, il ne me semblait pas qu'il y était tout à l'heure. Je regarde attentivement et reconnaît que c'est des hiéroglyphes. Il me semble pourtant que je suis en France, alors pourquoi de l'écriture d'Egypte se trouverait dans cette maison. Ne sachant pas la signification, je reproduis les symbole dans mon cahier. je demanderais à un de mes enseignants la signification. Finalement je me décide de sortir de la pièce et de continuer l'exploration. j'arrive dans une cage d'escalier. Il y a cinq marches avant le premier pallier. Cela en fait des cinq. Il me semble qu'il y avait cinq socles de statuts et cinq fenêtres dehors. Je me demande pourquoi ce chiffre est très présent dans cette maison.

Au premier pallier il n'y a qu'une pièce très grande. Rien à dire dessus à part la tapisserie très ancienne et beaucoup de végétation sur les encadrements des fenêtres. Je retourne à l'escalier et encore cinq marches à monter. La pièce que désert l'escalier a une cheminée, comme celle du bas, sauf qu'au lieu d'avoir un poste de radio, il y a une lampe. Les murs sont tous en rose, un rose très pâle. Il y a un petit fauteuil jaune et une petite table qui contient pas mal de magasines de l'époque. Au dessus de la cheminée il y a un portrait de deux jumelles qui date des années 1900. Je me rappelle de mes cours d'art plastique qui disaient que la photographie en couleur pour tous datait des années 1930. Il n'y a aucun nom sur la photo et je n'ose pas décrocher le cadre pour voir l'arrière de la photo et avoir des informations en plus.

La pièce que je visite ensuite et plus grande que celle-là. C'est une pièce contenant un billard avec une partie qui semble en cours. Des bouteilles d'alcools traînent partout autour, comme si une fête avait eu lieu récemment. Le plafond de cette pièce semble très bas, heureusement que je ne suis pas trop grand. Sur le contour du billard il y avait une phrase écrite en latin : "Surrexit evigilet sub sol aureus" qui veut dire "Rose se réveille sous le soleil d'or". Je penses que c'est une énigme, mais je ne vois pas ce que ça veux dire. En balayant la pièce de la lampe, je vois une boîte légèrement ouverte en dessous du billard. Sans la toucher, je peux apercevoir des coupures de presse qui date un peu.

Je continue mon exploration dans la cuisine, la chambre et la buanderie, mais rien ne me saute aux yeux à pars le manque de goût en matière de tapisserie.

Je sors de la maison et commence à faire le tour dans le sens des aiguilles d'une montre. Derrière celle-ci se trouves une sorte de ferme. Le chemin pour y entrer et très encombrés par des détritus et de la végétation. Au moment où j'approche de la porte, les fenêtres et toutes les portes commencent à claquer dans un bazar assourdissant. Je continue de m'avancer et je sens le vent qui me pousse loin de cette ferme. Je prends le pendentif de Maman dans la main et la porte s'ouvre avec le silence qui revient. Je franchis la porte et regarde à l'intérieur. La pièce contient une sorte d'autel maléfique. Il y a du sang, des éclats de verres partout. Cette pièce me fait froid dans le dos. J'entends même le grincement d'une chauve-souris au dessus de ma tête. Je balaie la pièce du regard, à pars l'autel, rien à noté et je ressors de là pour attendre Papa.

Je fais le dernier côté de la maison et je recompte les socles de statuts se trouvant dans le jardin avant de partir. Il en reste plus que trois. J'entends une voiture s'arrêter et j'avance vers celle-ci. Je vois mon père au volant de la voiture et coupe l'enregistrement audio. J'entre dans la voiture, ouvre mon paquet de biscuits et mange en repensant à cette exploration.

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