texte écrit sous la musique du ballet royal de JB LULLY

https://www.youtube.com/watch?v=AJHZcRhsdbo&start_radio=1&list=RDAJHZcRhsdbo&t=0

Originellement, La vie s'écoule dès la première lueur du jour, dès notre premier cri, fatalement elle s'éteindra au crépuscule de notre souffle ultime, mais entre ces deux temps, quelles seront nos joies ? Nos peines ? Nos afflictions ? Nul ne le sait avant, avant que les choses crées par la forge de nos vicissitudes ne modèle insidieusement l'être que nous devenons au fil des temps.

L'éternel et l'infini sont les principes de l'univers régissant autour de nous. Le temps, l'espace qui nous est servi paraît bien peu conséquent. Est-ce une limite impartie à nos vies ? Ou juste un égard consenti de la création ? A ces questions, Il me semble comprendre que notre existence ne doit impacter la suite logique des temps éternels dans cet espace infini. N'est-ce pas ? tel est le sens de la vie celle qui conditionnent insidieusement nos présences sur Terre et altère nos espérances; rien ne peut en anihiler l' intention. Chacun peut en décrypter aisément les aboutissants, réduit nous sommes, impuissant nous restons. Un don bien dérisoire si tant est qu'il soit un don. La vie mortelle reste si peu de chose comparé à l immortalité de l'univers.

Est-ce l'artifice du mensonge de notre vivant qui nous affuble ainsi ? Oui de pauvres mortels érant sur une poussière dans l'immensité au péril des collisions célestes ? Vaste supercherie, Assurément, je dis vrai, nous ne sommes rien, au mieux de simples consciences incarnées, au pire de simples vies éphémères.

Vivons donc l'espace dans ce temps sans autre ambition que d'être heureux.