Chapitre 259

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Mickaël et Rosalie pénètrent dans le hall d’entrée de l’hôpital. Mickaël demande des nouvelles à l’accueil des urgences et reçoit en guise de réponse un ´´ veuillez patienter monsieur. ‘´

Rosalie s’effondre sur le fauteuil de la petite salle d’attente en pleurs submergée par l’inquiétude.

Rafaël revient un café à la main, leurs yeux se croisent. Le père d’Océane vient lui tapoter l’épaule en guise de réconfort.

- Bonjour ! S’exclame Matt en emboîtant le pas à Rafaël suivit de Lélia et de son père.

- Mickaël, Rosalie, je vous présente mon frère, sa copine et mon père ! Les parents d’Océane rétorque Rafaël.

- Enchanté ! Répond Matt en serrant la main du papa de sa belle-sœur. J’ai vu Océane avant son admission à l’hôpital. Ne vous inquiétez pas il n’y a rien d’alarmant visuellement après on est pas à l’abri de lésions internes mais nous pensons mes collègues et moi que c’est plus de la peur qu’autre chose ! Je suis pompier. Océane parlait, rigolait !

- C’est rassurant de voir qu’elle est bien entourée... répond Rosalie. C’est toujours sécurisant d’avoir un pompier dans la famille ! (Sourie à Matt) du coup est-ce qu’elle a des blessures ?

- Apparemment elle s’est plaint du dos et de la cuisse après c’est normal avec l’impact... ils ont testé ses réactions et son corps répondait et ressentait les tests. Maintenant nous devons attendre le verdict des médecins déclare Matt.

Un infirmier s’avance vers eux un grand sourire aux lèvres, tous les proches d’Océane se ruent sur lui.

- Les nouvelles sont rassurantes ! S’exclame l’infirmier. La vie de notre patiente n’est pas en danger ! Plus de peur que de mal... elle s’en tire avec quelques hématomes et contusions. Elle aura des anti douleurs à prendre et devra se reposer. Pas de lésions internes (tout le monde soupire bruyamment) et elle devra limiter ses déplacements ! Éventuellement un port de béquilles pour ne pas supporter son poids sur la jambe gauche! Elle pourra sortir d’ici quelques heures. Je vous guide jusqu’à sa chambre !

Les parents d’Océane ne mettent pas longtemps à traverser la chambre et à serrer leur fille dans leurs bras. Sa belle famille leur laisse le temps de profiter de leur fille et s’en vont attendre dans le couloir.

***

Élisa est maintenue par la nuque empoignée par la main ferme de Mohamed qui coulisse en elle en levrette debout. Son corps bute quasiment contre le mur.

- Oui! Vas-y baises moi ! Hummmm plus fort ! S’exprime Élisa.

- Azy j’y arrive plus j’ai tout déchargé dans la capote ! Rétorque Mohamed.

Élisa se sépare de lui, elle lui fait face tout en remontant sa culotte et son jeans.

- C’était vraiment nul à chier ! S’emporte t-elle. Même pas eu le temps d’atteindre le Nirvâna ! Rafaël lui au moins savait me faire jouir ! Il me donnait des orgasmes à en faire trembler les murs !!! (Boutonne sa braguette).

Mohamed lui fait un doigt d’honneur tout en l’envoyant bouler.

Pour Élisa tout tourne autour de Rafaël qu’elle ne parvient pas à s’ouvrir à d’autres personnes. Mohamed serait peut-être son âme sœur qu’elle ne le verrait même pas.

Rafaël est devenu une obsession pour la jeune femme. C’est celui qui l’aidait à aller mieux, qui lui accordait du temps et de l’importance. Qui l’aimait réellement. Et pourtant elle lui bouffait la vie. Lorsque celui-ci a décidé de s’en aller, cette obsession s’est transformée en maladie obsessionnelle, en quelque chose de plus profond, de plus meurtrier. Une démence dans laquelle elle s’est plongée petit à petit la rendant dangereuse et inconsciente de ses actes.

***

- Nous te laissons ta chérie ! S’exclame Rosalie une heure après être entrée dans la chambre.

Rafaël remercie d’un signe de tête puis se précipite vers sa belle. Ses lèvres écrasent celles d’Océane pour lui offrir un baiser quasiment baveux.

- Je suis désolé que tu te sois fais renverser si tu savais comment je m’en veux ! S’exclame Rafaël. Il faut que je te protège plus.

- C’est moi qui m’en veux le plus rétorque Danny. Si j’avais su je t’aurai attendu devant la porte.

- C’est passé ! Arrêtez de vous en vouloir père et fils ! Vous n’y êtes pour rien! C’est sûrement un coup de l’autre connasse et si c’est le cas, on aurait pas pu faire autrement répond Océane.

- En parlant de ça .... marmonne Lélia en lui tendant la lettre.

Les yeux d’Océane parcourent hâtivement les lignes, ses sourcils bruns et naturels se froncent et son regard semble passer à la haine.

- Je la croise... je ne la raterai pas ! Grogne t-elle en ayant envie de se venger.

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