Chapitre 260

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Étalée sur le flanc, sa poitrine ronde se soulève lentement dans un mouvement respiratoire quasiment imperceptible.

Les yeux de Mélody se promènent sur la silhouette de sa petite femme. Sa jolie croupe musclée tournée en sa faveur, la rendant désirable. Ses cheveux blonds déroulés sur toute leur longueur formant à l’extrémité des cœurs avec leurs pointes.

La jolie brune glisse jusqu’au corps profondément endormi de sa belle. Elle parvient à glisser son bras sous la tête de Betty-Lou sans la réveiller et sa main libre glisse sur le haut de la poitrine de sa chérie. Les doigts fins de Mélody descendent par de légers frôlements sur le ventre de sa petite amie. Puis elle effleure le sein gonflé de l’adorable blondinette. Dans son sommeil elle se cambre et se colle encore plus à sa brune. Son téton durcit lorsqu’il est roulé entre pouce et index.

Mélody change de zone, elle caresse l’entrée de l’intimité de Betty-Lou qui est déjà bien humide de sa cyprine. Avec celle-ci, elle masse le clitoris de la belle au bois dormant par de doux mouvements circulaires.

La jeune femme dort toujours mais respire beaucoup plus fort, Mélody sourit en sachant qu’elle est en train de l’exciter.

Elle enfouit deux doigts dans le vagin de sa chérie et tourne son pouce sur son petit bouton en érection. Les lèvres de sa blonde s’écartent tout comme ses cuisses.

Mélody allonge le bras qui est sous la tête de sa copine pour titiller son mamelon.

La vulve de Betty-Lou mouille de plus en plus par les allers retours que lui inflige Mélody. La sensuelle petite brune lui lèche le lobe d’oreille ce qui fait gémir Betty-Lou et tout son corps se réveille et se tortille.

Elle ouvre les yeux et entend son minou clapoter et le pouce de Mélody augmente son excitation.

- Hummmmmm........ han oui! Grogne Betty à moitié endormie et trempée de sueur et de cyprine. Salut mon ange !

- Bonjour mon cœur chuchote Mélody en titillant le téton pointu de sa belle.

Le corps svelte de la femme pompier tremble et les premiers spasmes surgissent. Elle gémit de plus en plus et jouit rapidement dans une respiration toute saccadée.

- Viens t’allonger sur moi que je puisse goûter au jus de ton abricot.... murmure Mélody en claquant la fesse de sa copine.

Betty-Lou enjambe le corps de Mélody qui se retrouve face à ses fesses. Mélody sent les seins pointus de sa chérie et pendants en avant du à la position effleurer les siens ainsi que son ventre.

La blondinette s’est mise en soixante-neuf offrant une merveilleuse vue à sa brunette.

Betty-Lou hume l’odeur du sexe de sa chérie ayant une odeur sucrée prononcée. Elle se met à le laper avec sa petite langue pointue alors que Mélody joue avec les seins de son amour.

Le pouce de Betty-Lou choye le clitoris de Mélody qui ouvre en grand ses jambes puis elle glisse en elle deux doigts pour la doigter. Délicatement elle lui suce le clitoris, l’aspire, secoue sa tête dessus.

Très vite Mélody s’essouffle et remue son bassin. La jolie brune perd le contrôle au fil des minutes, elle mouille davantage et ondule son corps.

Les doigts et les lèvres de sa chérie lui procurent une délicate sensation de bien être. Les sensations remplissent son bas ventre et son visage affiche des grimaces de plaisir. Il n’y a pas de doute, Betty sait parfaitement comment faire réagir le corps de Mélody. Elle connaît par cœur ses réactions et comment la faire jouir.

Mélody ne parvient plus à se concentrer sur le cunilingus qu’elle souhaite offrir à sa chérie. Elle ferme les yeux pour se laisser envahir par son plaisir. C’est intense ! Si intense que son orgasme se rapproche ! Si intense que ses cris transpercent les murs.

- Hannnnnn ffffff Ouiiiiiiii! Ohhhh oui! Trop bon ma puce ! J’en peux plus je vais bientôt jouir! Crie Mélody jusqu’à ne plus avoir d’air dans ses poumons.

- Tu n’as rien vu !

Betty-Lou glisse se langue de bas en haut puis en mouvements circulaires sur la rondelle de sa brune. Mélody enfonce ses ongles dans les fesses de Betty et sa respiration s’emballe à la limite de l’asthme.

Betty secoue la tête pour faire pénétrer la pointe de sa langue à l’intérieur de l’anus de Mélody.

Elle la ressort, une main s’occupe du clitoris de Mélody et de l’autre elle laisse son doigt se faire aspirer par le petit trou de celle-ci. Doucement elle lui doigte l’anus tout en attrapant un vibromasseur pour s’occuper de son vagin en même temps.

Betty glisse aisément le rabbit à l’intérieur de sa chérie et effectue des allers retours avec son poignet pendant que son doigt visite le cul de Mélody. La jolie blonde effectue ses gestes en douceur, le corps de Mélody se raidit de plaisir et elle respire profondément pour chasser son excitation devenue trop envahissante.

Sentir les rotations et les vas et viens dans son intimité profonde, la vulve de Mélody devient abondamment mouillée. Son clitoris est caressé par la tête de lapin inactive pour l’instant mais réveillant ses pulsions et ses désirs.

- Arrrrrg mmmmmm tu me fais mouiller de tous les côtés murmure Mélody en ébullition.

- Oui je le sens bien et tu es toute détendue ! Je vais accélérer les allers retours dans ton petit trou je te sens bien excitée laisses toi faire !

Mélody halète lorsque sa chérie lui doigte l’anus avec aisance, son plaisir est croissant. Les premières vibrations sont enclenchées sur son clitoris ce qui redouble ses gémissements.

La petite brune tremble toute entière libérant un puissant orgasme.

- Oh non il va falloir se lever pour ne pas être en retard au boulot! Râle Mélody. J’avais envie de te faire l’amour !

- Moi aussi j’en ai envie je suis toute ruisselante à l’intérieur des cuisses mais tu connais Romaric ! Nous n’avons pas intérêt à être en retard ! Rétorque Betty-Lou.

Mélody soupire tout en faisant la moue. Les deux femmes filent hâtivement à la douche puis déjeunent en vitesse.

***

Patrick et Romaric réfléchissent à comment garer le nouveau véhicule affecté à la caserne. Car au milieu des magnifiques camions et ambulances il ne reste plus tellement de place.

Patrick effectue la manœuvre à multiples reprises s’arrêtant à chaque fois à ras le pare-chocs du grand camion.

- On est bien obligé de le rentrer! Hors de question de laisser un véhicule tout neuf dans la cour ! Déclare le capitaine en reprenant sa manœuvre.

Matt les regarde faire bras croisés dans un coin de la pièce.

- Et pourquoi on ne stockerait pas les uniformes et notre matériel dans le renforcement à côté des vestiaires hommes et femmes ? Ça laisserait la place pour garer le VRM! Comme ça tous nos véhicules sont à l’intérieur ?! Suggère Matt.

- Mais n’importe quoi ! Les EPI et les vêtements pour le feu ont parfaitement leur place ici ! Si c’est pour proposer des idées à la con il ne vaut mieux pas que tu l’ouvres ! Déclare Romaric.

- Ce n’était qu’une suggestion étant donné que vous galérez mais bon démerdez vous après tout ! Pas possible d’être aussi con et de se croire au dessus de tout le monde ! Grogne Matt entre quatre yeux. Ça t’apporte quoi de toujours me rabaisser ?!

Patrick sort de la voiture pour se joindre à eux.

- On manque cruellement de place dans ce hangar !!! Râle Patrick. Je ne sais pas comment on va faire ?! Car si on met les deux plus petits l’un devant l’autre on risque d’être coincé si on a besoin de celui qui se trouve derrière ça ne va pas ça !

- Je pensais que.... commence Matt d’un ton peu sure de lui quasiment inaudible.

Romaric lui coupe la parole afin de lui montrer que le lieutenant c’est lui et que Matt n’a pas son mot à dire. Le lieutenant Tessier entame une discussion avec Patrick.

- Je viens de penser que tout le matériel là bas on pourrait le dégager dans le renforcement à côté des vestiaires ! Il y aurait la place pour garer le VRM ! Le VSAV tu le gares juste à côté ! Reculé au maximum afin de laisser la place au VRM lorsqu’il part en inter ! Déclare Romaric avec un large sourire.

- Ça peut oui! C’est même une excellente idée ! Rétorque Patrick.

Matt lance un regard noir à Romaric qui semble jubiler de bien se faire voir et de prendre de bonnes initiatives.

- Ce n’est pas possible ! Comment tu peux avoir le culot de....... s’énerve Matt complètement abasourdi avant de tourner les talons.

Énervé le jeune lieutenant sort en trombe du hangar, il se saisit de la tasse à café de Romaric et la fracasse au sol dans le hall d’entrée.

Betty-Lou et Mélody entrent au moment où la tasse éclate en débris.

- Bonjour Matt... lance Mélody encore choquée du geste de son ami.

- Mais ça ne va pas ?! Demande Betty-Lou tout aussi étonnée.

Clément et Alex sortent même de la tisanerie pour voir ce qu’il se passe.

- Ce n’est pas un spectacle ! Retournez à vos activités ! Lâche Matt sur les nerfs.

- Que s’est il passé ? Explique nous ! Nous ne sommes pas là pour te faire chier s’exclame Clément en croquant dans une pomme.

- Il se passe que Monsieur le grand lieutenant Tessier et notre capitaine cherchent de la place pour faire rentrer le nouveau véhicule dans le hangar ! J’ai fais une proposition, Romaric s’est permis de me dire que c’était une idée à la con et que je n’ai pas mon mot à dire ! Pas moyen d’en placer une alors je les ai là! Et après il s’est permis d’appuyer mon idée auprès de Patrick en lui faisant comprendre que ça venait de lui ! Il est tout le temps sur mon dos ! Et dès qu’il peut me rabaisser il le fait ! Je n’en peux plus et ça fait que quelques jours déclare Matt à bout de souffle.

- Mais quel culot ! Je ne peux pas me le piffrer ! S’exclame Betty-Lou. Tu n’es pas un mauvais lieutenant Matt ça c’est ce qu’il veut te faire croire ! Pour se donner de l’importance !

La porte battante du hangar s’ouvre.

- Qui c’est que tu ne peux pas te piffrer ?! En l’occurrence votre lieutenant c’est moi, Matt n’en a plus la fonction ! Donc si il y a quelqu’un à qui il faut se référer c’est moi ! Dit il en appuyant sur le dernier mot de sa phrase. Qu’est ce que c’est que ça ?! (Désigne de la tête sa tasse brisée au sol).

- Toi ! Lance Betty-Lou. Tu es.... hautain ! Prétentieux ! Égoïste ! Orgueilleux ! Péteux ! Con ! Rabaissant ! Tu te crois au dessus de tout le monde ! Depuis que tu es là tu pourries l’ambiance à la caserne ! T’es toujours après mettre Matt plus bas que terre ! Putain mais tu te prends pour qui Romaric là ?! Tu parles de la tasse, je l’ai fais tombée accidentellement en remettant ma veste, je suis désolée.

- Tu baisses d’un ton ! Je suis ton lieutenant tu me dois le respect ! Répond Romaric en haussant le ton pour impressionner Betty-Lou ainsi que les autres pompiers.

- Ah parce que toi c’est vrai que toi, tu nous respectes tous ! Matt est peut-être gentil mais moi je ne suis pas Matt ! Et je ne laisse pas passer ça ! Dit elle en se grandissant le plus possible.

Romaric s’avance jusqu’à la faire reculer contre les casiers, son corps est à seulement quelques centimètres de celui de Betty-Lou. Il a franchi la distance privée, son visage est au plus près de celui de la jeune femme. Il la défie du regard voulant à tout prix qu’elle baisse les yeux.

Le cœur de la jeune femme tambourine sous sa poitrine, pas de peur mais d’énervement. Betty-Lou ne se démonte pas, elle reste immobile, ses noisettes plantées dans le regard du bel homme.

- Ne recommences jamais ça. Dit sèchement Romaric.

Matt le fait reculer de quelques centimètres, Romaric se débarrasse du bras de Matt qu’il dégage avec fermeté.

Le lieutenant le regarde d’un air mauvais pour lui faire comprendre qu’il est allé trop loin avec Betty -Lou.

- C’est bon lâches l’affaire ! Rétorque Matt d’un ton cinglant.

Patrick arrive à ce moment-là. Il regarde les trois pompiers qui étaient en train de se défier puis les débris au sol.

- Mais qu’est-ce que vous foutez ?! Déclare Patrick ce qui fait baisser les yeux de la petite blonde.

- Il se trouve que nos hommes font les marioles ! Et me manquent de respect ! Tonne Romaric d’un air pincé en regardant Betty-Lou et Matt.

- Très bien, vous le savez ce n’est pas une chose que je tolère ici: le manque de respect! Vous viendrez tous les deux à tour de rôle dans mon bureau afin d’avoir une discussion ! Et arrangez moi ce hall d’entrée !! Dit Patrick de son ton autoritaire et le ton qu’il emploie lorsque ça va chauffer.

- Oui mon capitaine ! Répond Matt en se mettant au garde à vous.

Patrick lève les yeux au ciel et fait dégager Clément et Alexandre en un regard.

Betty-Lou se baisse avec une pelle et une balayette pour ramasser les bouts de tasse. Matt s’accroupît avec elle et lui prend ce qu’elle a dans les mains.

- Non laisses ne vas pas te couper ! C’est de ma faute! Rétorque Matt. Merci beaucoup d’avoir remis Romaric à sa place, ça fait du bien ! (Sourit à la jolie femme) car si je l’avais ouvert ça serait parti en sucette. Par contre on risque de passer un sale quart d’heure (gorge nouée).

Tous les deux balancent le tout à la poubelle, Betty-Lou tapote l’épaule de Matt puis s’en va ranger la pelle et la balayette. La jolie blonde se déplace accroupis pour se réfugier contre le mur du bureau de Patrick.

Patrick regarde sévèrement le lieutenant Bonnier puis lui ordonne de s’asseoir après plusieurs minutes debout.

- Il me semble t’avoir déjà prévenu à propos des bagarres au sein de la caserne ai-je raison ? Dit il sèchement.

- Oui bien sûr (se racle la gorge) mais mon capitaine il n’y a eut aucune bagarre nous avons seulement discuté....de manière courtoise répond Matt en se contrôlant pour ne pas avoir la voix qui tremble.

- Ce n’est pas ce que j’ai cru apercevoir. J’attends des explications ! S’écrie Patrick.

- Oui bien sûr. Commence Matt hésitant en baissant les yeux. Je sais que je ne suis plus aux commandes à tes côtés mais ce matin j’ai voulu suggérer une idée comme une autre pour le gain de place dans le garage ! (Se triture les mains) Romaric m’a clairement remballé et m’a fait comprendre que je n’avais rien à ajouter, tu te doutes bien que ça a commencé à me chauffer... et il a eut le toupet de t’apporter mon idée en la faisant passer pour la sienne! J’ai fermé ma gueule, je voulais pas que ça dégénère ni même faire des gamineries ! C’est pour ça que je suis parti ! J’étais sur les nerfs que oui j’ai complètement explosé sa putain de tasse ! Betty-Lou lui a dit ses quatre vérités ! Ce que tout le monde pense tout bas ! Et là il a joué le coq ! Il pourrie l’ambiance depuis qu’il est là ! Jamais il n’est à notre écoute ! Il faut fermer sa bouche et faire tout ce qu’il nous dicte ! Il s’en prend à moi ! Il fait tout pour m’en faire baver, pour me rabaisser !!! La dernière fois il m’a infligé une sanction car en musculation j’ai râlé à cause de mes douleurs ! Il m’a poussé à l’extrême ce n’est pas comme ça que je me rétablirai ! Je suis à cran ! Si ça continue comme ça tu peux être sûre que je vais finir en arrêt ! Et là j’aurai le temps de préparer mon mariage ! Parce que actuellement c’est ce qui me tient à cœur ! Le boulot me dégoûte ! Romaric me dégoûte ! Je n’en peux plus ! Se libère Matt en énumérant la liste des choses qui lui pèse.

- Matt pourquoi tu ne vois pas en Romaric ce qu’il y a de bien ?! Il est ta chance de te rétablir ! Vous n’avez pas démarré votre relation sur du positif ! Mais ton comportement, ton attitude ! Ta façon de lui répondre ! Sans compter en inter l’autre jour où tu n’en as fais qu’à ta tête et que tu n’en avais rien à faire de ses ordres ! Tout ça me pousse à penser que tu t’es laissé envahir par ta jalousie !

- JE NE SUIS PAS JALOUX ! S’énerve le lieutenant en se levant faisant cogner violemment son poing sur le bureau en bois massif lui arrachant une grimace.

- Pour réagir comme tu viens de le faire et t’énerver à ce terme employé cela démontre bien que tu l’es. Renchérît Patrick.

Matt plie et déplie le poing à plusieurs reprises terrassé par la douleur, son poing saigne légèrement sans gravité ni fracture.

- PUTAIN PEUT-ÊTRE QUE OUI ! OUI JE SUIS JALOUX CAR POUR MOI ON ME PREND MA PLACE ! MA FONCTION ! ÇA ÇA ME FOUT DÉJÀ AMPLEMENT LES BOULES ! LÀ DESSUS JE FERME MA GUEULE! MAIS COMMENT VEUX-TU QUE JE NE PÈTE PAS UN CÂBLE QUAND TOUTE LA JOURNÉE IL ME PROVOQUE ET M’EN FOUS PLEIN LA FACE ?! JE VEUX BIEN ÊTRE GENTIL MAIS LÀ C’EST TROP ! JE NE VAIS PAS ASSEZ VITE POUR FAIRE CES P****** de MOUNTAINS CLIMBER! MES IDÉES SONT COMPLÈTEMENT CONS ! JE NE SUIS PAS INDISPENSABLE ! À QUOI ÇA SERT D’ÊTRE MUSCLÉ QUAND ON A PAS DE FORCE? VOILÀ CE QUE J’ENTENDS TOUTE LA JOURNÉE PATRICK ! TU ME CONNAIS DEPUIS UN BON BOUT DE TEMPS ! TU SAIS QUE C’EST LE MEILLEUR MOYEN QUE JE PUISSE DOUTER DE MOI ! IL POURRIE LA CASERNE !! IL EST PRÉTENTIEUX ! COMMENT VEUX-TU QUE ÇA PUISSE PASSER ?! IL N’EST PAS DU TOUT À NOTRE ÉCOUTE ET TOI TU LAISSES PASSER ÇA ?! C’EST COMME ÇA QUE TU VEUX QUE J’AILLE MIEUX ?! S’égosille Matt n’ayant presque plus de voix. (Obligé de se racler la gorge pour ne pas être enroué) Je veux bien faire des efforts pour le tolérer, pour accepter le fait d’avoir quelqu’un au dessus mais ce c.. Romaric devra lui aussi en faire de son côté ! Ça ne marche pas que dans un sens.

- Je suis là pour t’écouter Matt tu sais tu n’as pas besoin d’hurler, je suis à côté de toi.

- Oui désolé mais j’espère que tu seras plus vigilant sur ce qui se passe au sein de ta caserne si tu ne veux pas nous voir partir les uns après les autres.

- Est-ce que c’est des menaces ? Si c’est le cas tu vas vite redescendre.

- Non ce ne sont pas des menaces mais une réalité. J’ai toujours été à ma place ici c’est un peu une grande famille, aujourd’hui je ne me reconnais pas du tout là dedans. J’ai la boule au ventre avant de venir et depuis qu’il est là il n’y a pas une journée où ça se passe pas mal. Si c’est trop dur à supporter, je demanderai ma mutation.

Patrick grimace alors que Matt le regarde fixement. La mâchoire du capitaine se crispe à travers sa jugulaire.

- Bien Matt, je veillerai à ce qu’il n’y ait pas de problème avec Romaric. Je lui en toucherai deux mots mais ça m’étonne de son comportement car de ce que j’ai vu il est mature et en a là dedans!

- Il l’est je n’ai pas dis le contraire mais tout ce qu’il fait, il ne le fait jamais devant toi ! Et ça l’amuse de voir que tu nous passes des ratichons à cause de lui. J’espère que tu ouvriras les yeux sincèrement.

- Entendu Matt je serai plus vigilant. Tu peux disposer et dis à Betty-Lou de venir s’expliquer dans mon bureau s’il te plaît et tout de suite ! Je n’aime pas attendre !

- Bien mon capitaine je transmets le message ! S’exclame Matt. Par contre j’espère que tu ne lui en mettras pas plein la figure. Betty est très fidèle et a fait ce qui était nécessaire ! Et je l’en remercie car pour le moment c’est la seule à percevoir ma douleur!

Matt referme la porte du bureau, la jolie femme sursaute lorsqu’il lui fait face. Elle se relève et affiche un sourire gêné.

- Tu écoutais à la porte ?! Demande Matt en désignant la porte du doigt. Tu es sérieuse ?

- Oui désolée ça ne se fait pas tellement... ce n’est pas mon genre mais j’avais peur qu’il te sanctionne... balbutie Betty-Lou. Et merci pour ce que tu as dis sur moi.

- De rien, si tu parles calmement avec Patrick il ne devrait pas s’énerver. Et tu devrais entrer, il ne veut pas d’attente ! Répond Matt.

Betty-Lou le regarde s’éloigner puis croise le regard de Romaric qui vient de sortir du bureau de Matt. Il se cale contre la porte bras croisés et affiche un sourire machiavélique entre l’amusement qu’elle puisse passer un sale quart d’heure et du charme car elle lui a tapé dans l’œil dès le premier jour. Betty-Lou n’en tient pas rigueur, elle frappe et lorsqu’elle a l’accord du capitaine elle entre prendre place dans le grand fauteuil rotatif sur roulettes.

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