« Dépoilé »

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- Erwan : Bah oui tu vois, je te force pas à te "dépoiler" mais ne sois pas gêné pour le faire.

- Moi : D’accord, je m'exécute.

Convaincu qu' Erwan a raison, j'enlève le haut et je me retrouve torse nu ; puis je commence doucement à retirer mon pyjama. Involontairement, le boxer que je porte en dessous glisse en même temps et découvre légèrement mes fesses.

- Erwan d’un ton intéressé : Ah oui... tout d’un coup ?

- Moi amusé, je remets malgré tout le boxer: Non, pas tout de suite.

- Erwan : Pire qu’une gonzesse : il se fait désirer.

- Moi pouffant de rire : Exactement, en attendant toi non plus tu n’as pas tout enlevé !

Erwan me sourit mais ne rétorque pas, il prend désormais ma place dans la salle de bain. Je me pose sur mon lit et réalise le côté décalé de la discussion qu’on vient d’avoir, j'imagine que ce genre de sujet n’est pas tant courant.

J’imagine rapidement comment aurait pu tourner la situation avec d’autres personnes et notamment certaines qui ont vite fait de prendre tout au pied de la lettre. Je pense notamment à Jean qui se serait probablement mis à nu.

Logiquement, j’imagine qu’il vit une situation similaire à la mienne et qu’il est peut-être déjà en train de faire des bêtises avec ses camarades de chambre. Ça m’amuse quelques instants et j'échange, du coup, quelques messages avec mon frère afin de savoir comment sa première journée s’est déroulée.

Visiblement ils sont six dans sa chambre et tous ne s’entendent déjà pas… Lui se sent également très à l’écart car aucun de ses camarades de chambre n’est dans sa classe. Par contre, il n’est pas le seul interne de sa classe et il a sympathisé avec deux autres.

Je le sens bien triste malgré tout et je tente de le rassurer en lui disant que même si physiquement je ne suis pas là, je suis de tout cœur avec lui. Vu qu’il ne me pose pas particulièrement la question, j'évite de me vanter sur le fait qu’on est seulement deux dans la chambre et qu’en plus on s’entend bien : je ne désire pas lui faire de mal, bien au contraire.

Je textote encore lorsque Erwan ressort de la salle de bain. Il porte encore un débardeur mais cette fois assorti d’un boxer, le tout de couleur gris-clair. Une fois encore, malgré la bosse à l’avant, de dos je ne peux m'empêcher de constater qu'il a un physique plus féminin.

Je détourne les yeux pour reprendre la discussion avec mon frangin et j’en profite également pour envoyer un petit mot à Amandine afin de savoir comment s’est passée sa rentrée. J’ai bientôt des nouvelles ; je constate qu’elle a eu plus de chance que moi vu qu’au final elle est retournée dans son ancien lycée. Elle y a retrouvé pas mal de ses amies des années précédentes et elle a également l’une d’elle directement dans sa chambre.

J’apprends qu’elles ne sont que trois dans la chambre : c’est mieux que Jean (mais moins bien que moi !). Après, elle y a déjà une amie donc ça compense ; même si Erwan est fort sympathique et je ne doute pas qu’on va devenir vite amis,ce n’est pas tout à fait la même chose lorsqu’on se connait déjà.

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