Je me relève brusquement et couvre les centimètres qui nous séparent pour l'embrasser. Liam accueille mon baiser avec avidité. Je passe le bras au-dessus de lui pour venir poser ma main sur sa joue tandis qu'il m'enserre la taille de ses bras. Très vite, la fougue de nos baisers devient plus forte et mes doigts glissent sur sa gorge. J'embrasse sa mâchoire avant de descendre à son oreille. Liam ouvre la bouche et se laisse faire, totalement soumis. Il souffle bruyamment et se tortille pour que nos corps se collent. De mon autre main, j'empoigne son sexe enfermé dans son caleçon. Il gémit doucement. Je descends alors, embrasse et joue quelques secondes avec ses tétons sans cesser de masser son entrejambe. Puis, je dépose un baiser sur son ventre et son nombril avant de tirer sur l'élastique de son sous-vêtement. N'y tenant plus, je tire dessus pour libérer son pénis. Liam m'aide en bougeant les jambes pour le faire descendre jusqu'à ses chevilles. Je lèche son membre tendu sur toute la longueur avant de le prendre en bouche. Liam râle de plaisir. Je le laisse bouger son bassin quelques instants pour qu'il prenne son pied avant de reprendre la main. J'écarte ses cuisses et remonte ses jambes sur son torse. Ses fesses s'offrent à ma vue, rondes et lisses. Je commence par les embrasser avant de me rapprocher de son orifice pour y insérer ma langue. Liam gémit et pose ses mains sur ma tête pour me forcer à aller plus profondément. Je lâche ses jambes pour me saisir de ses fesses et les ouvrir encore plus. Puis, j'humidifie mon doigt et viens titiller son anus. Petit à petit, Liam se détend et mon index rentre sans problème. Je commence à le bouger, faisant attention à ses grimaces pour ne pas lui faire trop mal.

— Putain Oscar...

Je me redresse et me penche au dessus de lui. Je remonte ma main libre sur son ventre et son torse, avant de revenir emprisonner son cou. Je l'embrasse alors sauvagement tout en continuant de le doigter.

— T'as des capotes ? murmuré-je dans son oreille.

— Oui, dans le tiroir de mon bureau, réussit-il à articuler.

Je recule et libère doucement mon doigt de sa prison de chair. Liam souffle, frustré. La pénombre cache mon sourire.

Je fouille bruyamment dans son tiroir, trouve une bouteille et la boite de préservatifs, en sort un et rejoins Liam. Il se relève alors à genoux et m'embrasse.

— Attends, laisse-moi... soufflé-je.

Il me jette un regard lubrique, se saisit de mon caleçon tendu au maximum par la bosse que fait mon pénis et le descend sur mes jambes. Puis, il s'allonge à plat ventre et prend entièrement ma bite en bouche, me forçant à appuyer mes genoux sur le rebord du lit. Je gémis de plaisir, sentant sa langue humide riper sur mon gland. J'en oublie complètement la capote et le lubrifiant et prend sa tête dans mes mains pour lui imposer des mouvements rapides et profonds. Liam se laisse complètement faire, posant ses mains sur mes cuisses. La vue qu'il m'offre est à bander : les muscles fins de son dos ressortent sous la lumière tamisée et ses fesses galbées ne demandent qu'à être remplies.

Après un gargouillis plus violent, je le laisse respirer et me libère. Je me penche alors et l'embrasse. Puis, je le force à se tourner. Il se retrouve à quatre pattes, m'offrant son cul. Je le lèche une dernière fois avant d'ouvrir l'emballage de la capote et de l'enfiler sur mon pénis tendu au maximum. Je prends un peu de lubrifiant et en badigeonne mon sexe et son orifice. Je pose une main sur les reins de Liam et commence à taquiner son trou. Je force un peu puis arrête pour laisser le temps à Liam de se détendre. Je recommence ce manège plusieurs fois, attentif à sa respiration qui m'indique beaucoup de choses. Mon gland finit par rentrer et Liam gémit doucement. Je continue le mouvement et bientôt, ses chairs accueillent entièrement mon sexe. Je commence à faire de légers vas-et-vient.

— Ça va ? m'assuré-je.

— Oui, oui...

Alors, je les accentue et commence à arracher des petits cris à Liam. Je pose mes mains sur les hanches de Liam pour l'immobiliser et avoir plus d'appuis. Liam accompagne la cadence en bougeant son bassin, me faisant haleter. Je contemple ses courbes et pose ma main sur son épaule. Je donne alors des coups de reins plus puissants. Liam se redresse complètement et vient coller son dos à mon torse. Je glisse ma main sur sa nuque et la serre. Il relève la tête et j'accélère, lui arrachant de vrais cris. Très vite, nos corps deviennent moites et j'ai de plus en plus chaud. La tension accumulée jusque-là entre lui et moi se libère au rythme de mes coups de reins de plus en plus violents et de ses gémissements aigus.

Un coup de reins plus violents nous fait tomber sur le lit. Je prends appui sur sa nuque et pose l'autre main sur le bas de son dos. Liam ne cesse de gémir maintenant et je le rejoins par des plaintes rauques. Sentant l'orgasme arriver, je m'affale sur lui et glisse mon bras sous son cou pour le serrer contre moi. Quelques instants plus tard, je jouis en lui en gémissant au creux de son oreille.

Nous restons quelques secondes dans cette position, chacun reprenant son souffle et ses esprits, moi encore en lui. Puis, je le libère et jette la capote pleine dans la poubelle avant de rejoindre Liam dans le lit.

— C'était vraiment bien, souffle-t-il, les yeux brillants.

— Ouais. J'ai vraiment pris mon pied. Et toi ?

— Oui !

Nous nous sourions et rions doucement.

Liam vient alors s'installer contre moi et je le laisse faire. Exténués, nous nous endormons nus l'un contre l'autre, nos corps encore trempés de sueur.

XXX

J'ouvre les yeux et une vague de chaleur me prends à la gorge. Je jette aussitôt la couverture à mes pieds et regarde autour de moi, déboussolé pendant un instant. Je tourne la tête et vois Liam allongé à côté de moi, me tournant le dos. Le souvenir de la nuit dernière me revient, avec la soirée et surtout, la baise incroyable avec lui. Ça avait été un peu bestial, comme j'aimais, et Liam avait été parfaitement docile.

Je n'avais jamais pris autant de plaisir avec un gars auparavant. J'avais vraiment adoré, Liam est un putain de bon coup ! Est-ce que c'était parce qu'on s'était tourné autour depuis un bail et que l'excitation était à son comble ?

Je jette alors un coup d'œil au réveil posé sur la table de chevet à côté de moi et écarquille les yeux devant l'heure affichée. 11:25 am ! Putain, je pensais pas qu'on avait dormi autant ! Maman va péter un câble si je rentre pas très vite. Et si ça se trouve, le frère et les parents de Liam sont revenus. C'est même sûr. Je regarde Liam, grimace et me lève sans faire de bruit. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne veux pas le réveiller, ni rester avec lui. Je ne me sens pas à ma place ici, dans son lit. Et ma mère va vraiment s'inquiéter. Je n'ai qu'une envie maintenant : partir le plus vite possible.

Je ramasse mon caleçon, descends les escaliers sans faire de bruit et fonce dans le salon. Là, je m'habille rapidement, rassemble mes affaires dans mon sac et une fois un dernier regard jeté, je quitte la maison.

Ce n'est qu'une fois dans le bus que la culpabilité me rattrape. J'allume mon portable, hésite quelques instants et finis par envoyer un message à Liam pour m'excuser. J'espère qu'il ne m'en voudra pas.

De : Oscar

11:57 pm : Désolé d'être parti sans rien dire, je devais rentrer sinon ma mère m'aurait tué. On se voit plus tard au lycée ?

Je verrouille mon téléphone et laisse mon regard dériver par la fenêtre du bus. Je suis crevé.