Acte II/Scène I (La Mondialisation, les Peuples, l'OMC).

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La mondialisation:

Quel est ce poids si lourd qui leste mes humeurs

Qui joue avec langueur, des jours de désespoir

Aurai-je cette chance envahit de bonheur

D'être compris d'autrui, de sortir du couloir

Et qu'enfin tous unis, les frères et puis les soeurs

Nous marchions, alliés, vers un nouveau grand soir

Ah! Qu'il est dur pour moi de vivre incompris

Drapant toute mon œuvre d'harmonisation

J'unis les travailleurs, leur civilisation

Dans le credo social du combat pour la vie

Mais, tous ces mécontents qui gueulent mes défauts

M'accusent de rallier la route de la faux

Tout à leur vil profit, ils savent fermer les yeux

Pour le meilleur des prix, l'égoïsme miteux

Et dans l'effronterie, ils surgissent ces gueux

Ils haïssent mon nom, ils ont peur de mon jeu

Qu'ils perdent leur emploi, ils viennent à meugler

Si fort, qu'ils en oublient, leur silence d'avant

Et tous ces miséreux, ces êtres indigents

Qui derrière le strass, survivent aveuglés

La critique facile des âmes de la rue

A cela de futile, d'une voie sans issues

Qu'ils bataillent pour rien, ne bougeant pas leur cul.

Les Peuples :

D'où surgit tout ce vide en nos seins perpétuels

Qui imprègne nos vies et brade nos futurs

Aurions-nous le plaisir, dans les années rituelles

De voir demain sourire sur la route des purs

Qu'enfin tous les puissants, nantis et boutefeux

S'enivrent de la paix et guerroient la misère

Qu'ils quittent la bêtise de ces têtes de nœud

Et s'arrogent le droit, des bonheurs sur la Terre

Ce nombre de printemps et d'hivers gaspillés

Pour les prérogatives, de quelques avatars

En oubliant souvent ceux qui sont nés après

Nous laissant que la mie et se goinfrant du lard

Quelle sera la page que retiendra l'histoire

De tout ce marécage qui embourbe nos vies

Détournons du naufrage les voies de nos espoirs

Fredonnons sans ambages, le chant de nos envies.

L'OMC :

Les voilà à narrer, la pérenne chanson

Ils cherchent le grand soir, dans le rafiot zoo.

Et accroire de nous, paraissons-nous si cons,

Qu'on sème de l'argent au profit de leurs os.

Ne voient-ils rien venir, on jouit de leurs biens,

Arrachant la forêt pour y cacher la poutre

Et ne plus dire pourquoi, mais savoir combien

Nous rapporte la bille et le reste s'en foutre

Alors que tout se vend, y compris l'ouvrier

Négociant à tous vents, autour de la corbeille

Sans rien changer des faits, il est vain de prier

On ne peut respirer, si on n'a pas d'oseille.

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