Acte III/Scène IV (La Mondialisation).
La Mondialisation :
Bon, à ce que je vois ma toile s'étend bien
Je ne peux faire mieux que ces institutions
Jamais je ne pourvois à ce que font les miens
Et toujours me cacher de ces réclamations
Dont on veut m'affubler de par ma condition
Il leur faut tout meubler, se croyant créateurs
Et venir reprocher, de toute leur hauteur
Comme des œufs pochés, tout baignés de candeur
Ils hurlent vite au loup effrayant les moutons
En enfonçant le clou et crier déboutons
Ces êtres asociaux qui détruisent l'emploi
S'en vont sous d'autres cieux où ici ils déploient
L'embauche sous-payée, pour vendre à bas prix
Et cette pauvreté se vêt de son état,
Même si on la prie, étonné et surpris
Dans sa sérénité, rendre son postulat
Mais je sais qu'ils sont prêts, à être apostats
Dès que argent gagné, ils s'inscrivent au club
Moi, je biche de voir qu'ils deviennent pareils
Quand dans leurs réservoirs s'installe le soleil
Sur moi crier haro car je vous appartiens
Je ne suis que le broc empli de vos soutiens
Dès que s'ouvre la voie vous y mettez vos biens
Bon, à ce que je vois ma toile s'étend bien.
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