Pour réussir un Bradbury Challenge, il me semble nécessaire :

D'avoir de la motivation, mais surtout de la maintenir dans le temps, ce qui n'est pas chose aisée.

D'avoir de la volonté, pour aller au-delà des tous les soucis possibles, que ce soit le manque de motivation, d'inspiration ou la page blanche (voir mes astuces plus loin), mais aussi les aléas de la vie (difficultés passagères, chute de moral à cause d'événements plus ou moins graves, problèmes de planing...)

En cas de coup dur, canaliser la tristesse, l'angoisse, la douleur... pour faire une nouvelle qui aille dans ce sens, bref, trouver la ressource de, toujours... pour continuer.

Ne jamais manquer de vue que c'est une longue course d'endurance, pas seulement quelques tours de pistes : au début, on est tout émoustillé, motivé, remonté à bloc, mais par la suite, il devient de plus en plus difficile d'avoir l'engouement (donc il faut de la volonté), mais aussi des idées car oui, il en faut 52. Il est conseillé, en prévision, de noter tout ce qui pourrait donner lieu à une nouvelle pour plus tard ; si vous n'avez pas le nécessaire pour écrire, envoyez-vous un texto. Recensez vos idées, pour piocher dedans ultérieurement en cas de coup dur.

Pour s'aider, il peut être bon d'avoir un binôme de travail : travailler à deux peut être salutaire à condition de choisir le bon binôme. Nous avons mis cela en place pour l'édition du challenge 2017-2018. Avec un binôme, il y a une dynamique de travail plus forte, un respect des délais accrus (on ne veut pas décevoir l'autre). Le binôme, via l'échange, nous fournit un regard sur notre oeuvre, sur notre évolution dans le challenge qui peut nous être utile, tant sur le court terme que sur le long terme. Ainsi que ce qui va avec : encouragements, perfectionnement. Cela peut suppléer la volonté quand elle fait grise mine, et aider à la (re)motivation,

Dans les prochains chapitres, deux astuces pour avoir des idées :

L'écriture libre (free writing)

Les générateurs d'idées