Il fais noir, ici. Mais j'avance, j'accélere la cadence. Peut-être que la bas, il fera beau. Peut être que là bas, j'apercevrais des lumières venant d'un village. Mais la route est tellement longue, tellement sombre...

Le murmure du silence autour de moi penche dans ma solitude.

Et je ne peux me résoudre a m'arréter. Pas maintenant. Pas tout de suite.

Pour compagnie, j'ai emmener ma voix. Elle s'éleve de temps en temps dans ma tête, dans de multiple tentative de me faire croire que je ne suis pas tous seul. Pourtant je le suis, dans cette dangereuse atmosphère non éclairé. Même la lune n'est pas suffisante pour pouvoir appercevoir quoi que ce soit.

Soudain je m'arrête. Ma voix, mes voix, ce sont arréter. Le poids du silence plane autour de mon être, de mon âme. Je ne veux pas être seul. Pas maintenant, pas tout de suite.

Il fait noir, ici. Mais je me remet a avancer, et les voix reprennent leur trajectoire dans ma tête, m'indiquant le chemin de mon parcours.

Elles me disent parfois, de me dépecher, que je leur manque. Et je me demande de temps a autre si je ne deviens pas fou.

Mais je continue. J'avance, dans ce lieu non éclairé. Ni par les lumières, ni par l'astre lunaire. Je commence a avoir un peu froid, dans ce lieu un peu bancal. J'ai parfois l'impression de faire du sur place. N'ai-je pas déjà vu ce banc ? Ce lampadaire qui ne fonctionne pas ? Suis-je déjà passer par là, tout a l'heure ?

Tempis. Je continue d'avancer. Les voix se multiplie, s'intensifie. Puis s'eloigne dans un melange de cacophonie sourde.

La dernière que j'entend avant que mon âme fu happé dans un trou noir et béant, je la reconnu. Et je l'écouta, pour la dernière fois de mon existence.

• Pourquoi ? Pourquoi ?! Non ! Jacky ! Reveille toi, reveille toi... Vous ne...