À l’abri de moi-même.

Moins d'une minute de lecture

Quand une pluie de sentiments me transperce,

Tantôt de bonnes ondes en moi se déversent,

Tantôt mon coeur chargé d’une lourde tristesse,

Fait disparaître toute forme d’allégresse.

Alors, au fond de mon lit, je me réfugie,

A l’abri sous ma couette, je ne me soucie,

Ni du regard, ni de ce que les autres pensent,

Sous ce pont si douillet, nul besoin de défenses.

Dans cette solitude, ma douleur s’écrit,

À l’encre de mes larmes sur mon manuscrit.

Tel un arbuste qui lutte pour sa survie,

Contre le gui, aspirant sa sève, sa vie.

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