Aux Portes De L'éternité
Aux portes de l'éternité, j'ai trouvé le soleil sans forme, brûlant de toutes formes et fonds. Sans limites, sans bords, sans langages. L'expression pure de la devise du silence.
Aux portes de l'éternité, j'ai écrit, j'ai dessiné les formes, j'ai igné des pensées, j'ai fait naître des mondes.
Silence
Aux portes de l'éternité, je vois mais je ne peux dire, je ne peux écrire, il n'y a pas de mots. L'essence ne connaît pas les mots. Penser émets des symboles et tout danse dans la plus haute des sphères.
J'écute le son primordial jouant de lui-même, je ne sais pas, je ne suis rien.
Aux portes de l'éternité, je ne suis plus.
Appelez-moi, le passeur de lumière, l'amnésie de l'ombre, k'uppercut dans la matière, je suis j'arrive à maintenant.
J'ai vu ces endroits-là, je les ressens de loi, j'ai des nouveaux sens, dans les nouveaux horizons.
Peu me croient, parce que je bois souvent du vent, parce que j'ai commencé avec mon sang.
Parceque je versais mon sang et ma chair dans mes versets.
Je suis hors du milieu, je ne connais ni la gauche ni la droite. Je l'ai su en homme, je l'ai connu par intuition.
J'ai laissé pousser mon imagination hors steppenwolf, hors l'étranger, hors a room on my own, hors kafka, hors doesteivsky. J'ai cru que au fait que les cieux avaient une psyché.
Je me sens bien, je transpire le néant. J'ai le pied droit sur Apophys, je regarde tout droit dans le Noun.
Je sais ce que ces académiques touchent de peu avec leurs réflexions et leurs thèses. Je vous définirai pourquoi...
Ce monde est un naufrage d'astres, là-haut, tout vibre et vite. J'ai la pensée solémique, j'ai composé mon raisonnement solaire, je suis au bord de zéro.
Aux portes de l'éternité, la vérité-raison, le faux-illusion s'arrêtent. De nouvelles idées qui me déhirent l'entendement.
Aux portes de l'éternité, j'ai longtemps été insomniaque, j'ai longtemps lu avant de comprendre qu'il n'y avait qu'un sseul chemin et qu'il était individuel.
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