Un petit week-end au chalet

12 minutes de lecture

C’était les vacances de Noël, et comme dans tous les contes, la neige étendait son blanc manteau. Nous étions un petit groupe d’amis et ,bien décidés à passer un bon week-end, nous avions loué des raquettes afin de nous dégourdir les jambes et d’aller passer la nuit dans un petit chalet.

Nous étions quatre filles et cinq garçons parmi nous il n’y avait qu’un seul couple. Nous autres étions célibataires. L’ascension n’était pas spécialement longue, il y en avait pour une petite demi-journée. Ainsi nous partîmes en début d’après-midi, avec ce qu’il fallait pour manger et dormir le soir, ainsi que pour petit-déjeuner le lendemain matin.

Je chaussai des raquettes pour la première fois. C’était lourd, mais beaucoup moins fatiguant que de marcher directement dans la neige, je m’y habituai vite. Mes jambes petites, mais puissantes étaient un avantage dans cette situation. J’étais partie devant, ne me souciant pas des autres, je voulais être seule avec la montagne, sentir le bonheur d’actionner mes jambes, et contempler le paysage en contrebas lorsqu’il n’y avait pas d’arbres. Le vent froid et sec venu de l’Est avait dégagé le ciel de tout nuage, il faisait beau. J’étais bien emmitouflée dans un anorak épais et équipée de gants. Ainsi mon corps et mes mains étaient bien au chaud, mais mon visage était au vent et je sentais cette délicieuse sensation de froid sur le bout du nez, comme vous la connaissez certainement.

J’attendais mes camarades de temps en temps pour ne pas prendre trop d’avance, choisissant avec soin les points de vue sur la vallée. Je stoppai un instant pour les observer. Il y avait d’abord Luc et Simon, puis une cinquantaine de mètres derrières Marc, Julien et Mathieu et un peu plus loin derrière les trois autres nanas : Sylvie, Élodie et Sophie. Filles et les garçons séparés, me dis-je.

Puis l’ascension continua, et en fin d’après-midi nous arrivâmes au chalet. C’était une simple bicoque en bois. À l’extérieur des bûches nous attendaient, nous rentrâmes. Après avoir cherché de quoi se chauffer les garçons se mirent à faire du feu dans l’âtre tandis que nous, les filles, étions parties nous amuser dans la neige. Tout commença par une bataille de boules de neiges acharnée. Sophie la grande brune et moi étions contre Élodie et Sylvie. La bagarre se mit rapidement à dégénérer en rires, et en trahisons entre alliées.

— Toutes sur Lucie ! cria Sophie.

Mince c’était mon tour !

Elles me sautèrent dessus et m’immobilisèrent tandis que Sophie prenait de la neige qu’elle fit glisser avec sa main sous mes vêtements, allant même jusqu’à la frotter sur le haut de ma poitrine. Le froid de l’eau fondue coula le long de mon cou, et partit en direction de mon ventre, se réchauffant doucement. Comme elle n’était pas encore satisfaite, elle en glissa encore sous mes bonnets déclenchant l’érection de mes tétons. Contente d’elle-même elle rit et me relâcha.

Je m’étais un peu laissé faire car malgré la réaction épidermique, la sensation était plutôt bonne, voire un peu excitante.

Je finis par me débattre et me dégager.

— Tu ne perds rien pour attendre, chopez-la !

Et les jeux repartirent de plus belle.

Nous rentrâmes un peu plus tard pour nous réchauffer, car je ne fus pas la seule à avoir profité de neige sous mes vêtements. Pour me venger, j’en avais particulièrement étalé sur les seins de Sophie, mais aussi sur les fesses d’Élodie, et elle-même ne s’était pas génée pas pour en mettre dans la culotte de Sylvie par-devant, cette dernière avait poussé de drôles de petits cris…

Les garçons avaient allumé le feu et y avaient mis, du mont d’or, des saucisses de Montbéliard et des patates à réchauffer. Dans nos besaces il y avait aussi quelques bouteilles de blanc du Jura, et nous fîmes un festin de toutes ces bonnes choses.

Après la ripaille, il y eut quelques jeux de société puis bien fatigués, nous allâmes nous coucher. Il y avait trois espaces où nous allonger : une toute petite chambre où nous laissâmes le couple s’installer, une petite pièce que nous abandonnâmes aux garçons, et enfin la salle principale que nous occupâmes Élodie, Sophie et moi. Nous pouvions ainsi profiter de la chaleur du foyer.

Une fois allongée, j’eus envie de m’offrir un petit plaisir sensuel, pour terminer la soirée par une sensation agréable, me sentir complète. Mais il y avait les deux filles à côté de moi, je n’osais, pas, ou alors, si juste un petit peu.

À l’intérieur du sac de couchage, où j’avais déjà fourré mes vêtements de la journée pour les garder au chaud, j’enlevai mon pyjama le plus discrètement possible et je fus nue. Cette sensation de liberté, sans rien sur moi me procurait un bien-être. Doucement mes mains glissèrent sur mon corps si doux. Mes seins, mon ventre, puis mes hanches.

Je me cambrai et caressai mon dos. Je pris une longue inspiration, pour me détendre. Je sentais également la légère ivresse du vin blanc m’engourdir l’esprit. J’étais vraiment bien en cet instant. Expiration…

Inspiration. Relâchant ma cambrure, je caressai mes fesses. Je profitais de l’instant présent. Que c’était bon. Puis, comme il fallait en venir au plat principal, mes mains commencèrent à caresser l’intérieur de mes cuisses puis glissai un doigt sur ma nymphe. Extase, expiration…

Inspiration. De mes doigts, j’exerçai une petite pression sur mes lèvres ouvertes, les grandes d’abord, puis les petites, prenant bien garde d’y aller avec précaution, je ne voulais pas pousser l’exercice jusqu’à ne plus pouvoir m’arrêter, mais seulement me sentir bien. Lorsqu’une douce chaleur commença à m’envahir, je me relaxai, laissant mon esprit dériver au pays des songes.

Je m’éveillai, notre chambre située à l’Est laissait déjà entrer une très faible lumière. C’était encore la nuit mais l’aube n’était plus très loin. Il y avait de petits bruits dans le sac de couchage à côté de moi. Une respiration un peu forte. Je dirigeai mon regard vers l’ouverture du sac, et je fus surprise par ce que j’y vis. Il y avait deux personnes. Je distinguai à peine le haut de leur tête, et je commençai à percevoir des bruits de baisers, ainsi que deux respirations saccadées. Mais qui était la deuxième personne dans le sac de couchage de Sophie ? Une de mes mains avait glissé entre mes cuisses sous l’excitation montante.

Petit à petit les deux têtes apparurent et je n’en crus pas mes yeux. Si celle du dessous était bien Sophie, la tête du dessus appartenait à notre deuxième compagne de chambre, Élodie. Alors elles faisaient ça entre filles !

Je les regardais s’embrasser quand une idée me vint. Usant de mes pieds et de mes mains, j’attrapai mon jean qui se trouvait au fond de mon sac de couchage et j’en sortis mon téléphone. Celui-ci disposait d’une excellente caméra, à même de s’adapter à la pénombre. Je l’allumai discrètement, et commençai à filmer les ombres chinoises, toute excitée par ce que je voyais. Ma main qui avait dû quitter mon entrejambe y retourna naturellement. L’autre filmait. Leurs langues et leurs bouches enlacées se dévoraient sans relâche.

La petite brune aux belles joues rondes comme des pommes bien mûres s’avança alors au-dessus de Sophie, offrant ses seins à la bouche affamée. Je les regardais faire, les filmant, émerveillée par la beauté de la scène. Ses seins étaient magnifiques, en forme de poire, ils s’agitaient doucement d’avant en arrière, glissant avec grâce sur la langue de Sophie. Celle-ci les léchait, les embrassait, les suçotait avec passion. J’aurais voulu me trouver à sa place ! Mon entrecuisse était en feu.

— Monte je vais te lécher, souffla Sophie.

Élodie finit par s’extraire du sac, et offrit sa vulve à la bouche de sa compagne. Ma caméra filmait ses sublimes fesses, son dos cambré, ses seins qui continuaient à se balancer à ma grande joie et son visage qui n’exprimait que le plaisir. La salive me venait, ma langue la désirait. Ma main quittant mon sexe se tendit ver les belles fesses rondes d’Élodie et les caressa. Je levai mes yeux vers elle, elle me sourit.

— Alors tu te décides enfin ? On se disait que tu n’allais jamais oser.

M’enhardissant, je me redressai alors dans mon sac de couchage et caressai son dos, toujours en filmant le cheminement de ma main sur son corps. Je sortis de mon sac et vint me placer à califourchon sur Sophie pour embrasser les fesses d’Élodie que je pris à pleine bouche avant de les lécher, puis les sucer. Bien fermes et bien rondes, elles avaient un goût délicieux. Cette peau sucrée était un régal. Je remontai le long de son dos, glissant ma langue pour bien imprégner ma bouche de son goût suave. Dans le même temps j’essayais de suivre les mouvements de ma bouche avec la caméra.

M’avançant sur le corps de Sophie que je ne pouvais que deviner, je collai mon bassin à Élodie. Je lui donnai mon téléphone pour qu’elle continue le film, puis je me saisis de ses seins. Je l’attirai à moi et appuyai sa tête sur mon épaule et commençai à déguster son cou, si tendre, si bon. Elle tourna la tête et me tendit sa langue. Je me jetai littéralement dessus pour la sucer, la caméra ne perdait rien. Nous nous embrassâmes un petit moment, langues emmêlées, sa bouche était chaude et sentait bon l’amour, la passion et le sexe.

— Je vais t’embrasser par-devant, maintenant, lui glissai-je à l’oreille.

Je fis le tour, elle se pencha en arrière pour offrir son corps à ma bouche avide.

Je croisai les yeux de Sophie qui, le nez entre les cuisses de sa partenaire, s’offrait un festin digne de ce nom. Elle me fit un clin d’œil au passage, je lui rendis un sourire.

Je ne savais pas trop par où commencer l’exploration de ma camarade. Je me décidai pour le bas. D’abord je donnai un baiser sur le front de Sophie, il n’y avait presque que ça qui dépassait d’elle, puis approchant ma bouche du sexe d’Élodie, je déposai mes lèvres sur les siennes, la bouche en cœur puis un deuxième un peu plus haut, et le troisième vint se poser là où les petites lèvres se rejoignent. J’osai sortir ma langue pour l’en gratifier d’une lèche de la pointe. Elle avait commencé à souffler très fort, et ses gémissements devenaient très audibles, sa jouissance ne devait plus être loin.

Mais avant qu’elle jouisse je voulais dévorer sa poitrine généreuse. J’embrassai ainsi son ventre qui se contractait au rythme des coups de langue de sa compagne, puis je commençai à prendre ses seins que je convoitais depuis le début, en bouche. Je n’avais pas de technique, mais je voulais me régaler. Je soutenais les deux belles poires de mes doigts avides et commençai à les embrasser un peu partout dans le désordre. La chair était tellement tendre et la peau si douce et suave !

— Suce mes tétons ! me dit-elle entre deux gémissements.

Je m’exécutai immédiatement. La petite pointe dure venait agréablement chatouiller mes papilles, je redoublai la puissance de mes aspirations. Quel délice !

— Mords-le et pince, l’autre, plus fort ma belle, je veux sentir !

Je la sentais au bord du plaisir, je passai mon bras derrière elle et je la soutins quand son orgasme vint. Lâchant alors sa poitrine, je mis ma bouche sur la sienne et y glissai ma langue.

À bout de souffle, elle quitta la bouche de Sophie et nous ouvrîmes le sac de couchage dans lequel elle était toujours fourrée. Elle aussi était au bord de la jouissance, en ouvrant le sac, nous découvrîmes ses doigts profondément enfouis en elle.

— Je vais la finir, me dit Élodie, filme.

Se plaçant entre les cuisses de Sophie, elle lui ôta les doigts qu’elle avait fourrés au fond d’elle-même et y introduisit les siens. Et se mit à lui sucer avidement la chatte. Je fis un zoom sur l’action un instant et remontai la caméra jusqu’à son visage. De ma main libre je me mis à jouer avec un téton et je me penchai pour lui rouler une bonne pelle. Ses seins étaient beaucoup plus petits mais très sensibles. Dès que je me mis à pincer, un gémissement s’échappa de sa bouche.

Tout à coup elle dressa son bassin et se mit à pousser des cris de plus en plus fort. Je me reculai pour filmer sa cambrure et la puissance de sa jouissance. Elle était magnifique, tous ses muscles tendus vers le plaisir, ce fut très puissant.

Elle se laissa alors redescendre au sol, relâchant progressivement ses muscles. Élodie me tendit ses doigts humides.

— Tu veux goûter ?

Pour toute réponse, je saisis sa main et suçai les doigts qui m’étaient tendus.

— Oh ! c’est pas mauvais !

— Allonge-toi, on va s’occuper de toi maintenant, me dit Sophie, tu l’as bien mérité.

Je me couchai sur le dos, Élodie, mon portable en main, ouvrit mes jambes et enfouit son visage dans mon intimité offerte.

Sophie vint à hauteur de mon visage, elle me glissa à l’oreille

— Alors ça te plaît de faire l’amour avec des filles ?

Sentant la langue d’Élodie qui commençait à me parcourir la vulve je répondis.

— Oui, c’est bon… Je n’aurais jamais cru !

Sur ce, elle plongea sa langue dans ma bouche, profondément. Celle d’Élodie était experte et faisait des merveilles en moi. La chaleur qui m’envahissait était délicieuse et je me laissai aller aux délices qu’elle m’offrait. Sophie caressait mon corps, sans retenue, je ne lui déplaisais donc pas ! Prise entre ces deux superbes filles, j’étais au paradis.

— Tu veux goûter ma chatte ? me demanda Sophie.

— Amène-la, dépêche-toi !

— Élodie, passe-moi la caméra ! lui dit-elle, il faut qu’on se rappelle de ce moment !

Elle monta sur moi, me présentant son sexe. J’avais donné quelques baisers à celui d’Élodie, mais là c’était une autre perspective.

Elle était rasée sur les côtés, laissant une vulve bien lisse et au-dessus s’étendait une toison brune en forme de triangle.

— Lèche de bas en haut et viens taper à chaque fois jusqu’ici, montra-t-elle me présentant son capuchon. Mhh. Voilà comme ça, encore, appuie plus avec ta langue, je veux te sentir… mmm là c’est bon comme ça, dit-elle en caressant mes cheveux.

Son sexe était encore bien mouillé, ma langue le parcourait avec délice s’enfonçant dans les chairs roses, tendres et onctueuses.

— Bien, si tu veux, pince mes lèvres avec les tiennes, tu peux les pincer et jouer avec. Oui, comme ça… Mmmm c’est très bon, tu te débrouilles bien !

Se disant elle glissa un oreiller sous ma tête qu’elle avait réussi tant bien que mal à récupérer, tout en restant collée contre ma bouche et sans rater une seconde de vidéo. J’avais dû mal de continuer, car Élodie me procurait un plaisir inédit. Ma tête partit en arrière, s’enfonçant dans l’oreiller, la puissance du bonheur qu’elle me donnait me faisant perdre tous mes moyens. Sophie prit ma main et guida mon pouce afin qu’il caresse son clito, ce que je fis avec énergie.

Transportée elle aussi dans un plaisir qui la dépassait, elle bascula également vers l’arrière m’empêchant involontairement d’atteindre son sexe avec ma langue, et mettant à mal la prise que j’avais avec mon pouce. Prenant une seconde pour comprendre comment régler la situation, j’enfonçai mon pouce en elle, ayant ainsi la possibilité de chatouiller son clitoris avec mes autres doigts.

— Oh vas-y Lucie, t’as trouvé. Hah, c’est très bien, Oui !

Élodie me pénétra de ses doigts habiles, je ne tiendrais plus longtemps… Je mordis ma main pour ne pas hurler de plaisir, les yeux plantés dans ceux de Sophie, qui n’était pas loin du septième ciel elle aussi. Je jouis très fort, sentant Élodie qui aspirait le liquide chaud qui coulait d’entre mes cuisses, elle n’en laisserait pas une goutte.

Je me relâchai. Sophie n’était pas encore parvenue à l’instant magique, je la renversai sur les fesses et me relevai pour aller boire à même la source vivante. Je plongeai ma tête entre ses jambes et me mis à sucer son clito de toutes mes forces. Deux de mes doigts trouvèrent l’entrée de son puis d’amour. Accélérant démesurément le mouvement, je lui fis pousser de nombreux petits cris. Élodie, qui avait récupéré mon portable était passée derrière elle et la tenait appuyée contre son corps tout en l’embrassant goulûment dans le cou. Au bout d’une minute elle partit complètement, jouissant tout son saoul, je me délectai sans réserves de son jus. Sa respiration se calma doucement.

Quand je relevai la tête, j’eus droit à deux sourires charmants, je me dépêchai de les rejoindre et nos trois bouches et langues s’unirent tendrement.

— C’est la première fois me demanda Élodie ?

J’acquiesçai.

— Et certainement pas la dernière…

Elles m’expliquèrent qu’effectivement elles étaient en couple depuis plusieurs mois. Bien qu’elles l’aient caché à notre groupe d’amis. Elles avaient eu envie de rajouter un petit peu de piquant à leurs ébats en incluant une étrangère à leur couple dans leurs ébats. Comme elles avaient repéré que je regardais souvent les filles et qu’elles me trouvaient jolie, elles m’avaient choisie. Cependant, ce serait une fois unique, mais elles avaient aimé cet instant qu’elles garderaient dans leur cœur.

J’étais un peu déçue que cette histoire ne se prolonge pas.

— Comme t’es une bonne copine, on peut t’aider à trouver quelqu’un !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 6 versions.

Vous aimez lire Aux plaisirs saphiques ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0