À l’ombre des souvenirs
Une minute de lecture
Il est léger comme un souffle,
Il est salé comme une larme,
Il console comme une pantoufle,
Il rassure sans faire vacarme.
Il est doux comme un vieux poème,
Ou comme une série fanée,
Il est neuf comme un livre qu’on aime,
Et vieux comme une vérité.
Il est caché dans les jeux où l'on farme,
Dans les silences pleins de charme,
Dans une plume, dans une alarme,
Dans une rame, glissant sans arme.
Il est là, même quand tout s’efface,
Quand les sourires deviennent grimace,
Quand les liens fondent sous les larmes,
Et que la nuit regagne ses armes.
Mais il persiste, discret, sans gloire,
Il se glisse dans les mémoires,
Et quand on croit qu’il n’est plus là…
Il renaît — dans le rire d’un enfant, tout bas.
Il est Espoir...
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