INTRODUCTION

Une minute de lecture

Au crépuscule d’un âge où les épées parlaient plus fort que les mots, le monde semblait s’enfoncer dans une nuit sans fin.
En l’an 1237, quelque part entre les montagnes oubliées et les royaumes fragmentés, le Moyen Âge, avec ses ombres profondes et ses lumières vacillantes, dessinait le théâtre d’une guerre qui ne portait pas de nom, mais dont les cicatrices allaient marquer à jamais la terre et les âmes.

Les Élioréens, peuple fier et ancien, vivaient en paix au cœur de leurs vallées, entourés de forêts denses et de rivières sinueuses. Mais cette paix fragile fut brisée sans avertissement, lorsque leurs voisins, pris par la peur et la colère, les accusèrent sans preuves d’un crime invisible. Le monde, avide de certitudes faciles, se rangea contre eux.

Sans que les Élioréens ne comprennent le pourquoi, des armées s’abattirent sur leurs villages. Des flammes dévoraient les récoltes, des cris résonnaient dans la nuit, et la mort venait s’inviter là où régnait autrefois la vie. Pourtant, malgré la douleur et l’injustice, un souffle d’espoir continuait de brûler au fond de leur cœur meurtri.

Ce récit est celui d’un peuple abandonné, d’hommes et de femmes pris au piège d’un conflit qui les dépasse, d’une jeunesse qui cherche à comprendre et à résister. Mais c’est aussi l’histoire d’une guerre dont les racines plongent loin, dans des méandres d’endoctrinements et de peurs ancestrales, où chaque « ennemi » est d’abord une victime des circonstances.

Alors que les jours s’assombrissent, et que le poids du silence étouffe les cris, Éryaine, un jeune homme aux rêves brisés, se dresse face à l’injustice. Son combat est une quête de vérité, une tentative fragile de briser les chaînes du malentendu, dans un monde où la lumière semble avoir déserté.

Ainsi commence cette histoire — une histoire de pertes, de trahisons, mais aussi de lucidité douloureuse, qui questionne la nature même de la guerre et de l’humanité.
Car au-delà des morts et des larmes, il reste la question qui hante chaque page :

Pourquoi ?
Pourquoi sommes-nous condamnés à mourir sans jamais comprendre ?


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