Le suprémaciste (17)

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Les lieux étaient déserts, à leur arrivée. Un gamin du voisinage les informa qu’étant donné l’agitation, le prieur avait raccompagné ses élèves dans leurs foyers.

Les pêcheurs emmenèrent le corps dans une sorte de crypte, sous l’ordinat. Des torches crachotaient aux murs et leurs lueurs révélaient une table de pierre, comme un autel ou une table d’embaumement. Le corps de Bleuart y reposait déjà. Mais il restait assez de place pour le nouveau venu.

Les pêcheurs ne cachaient pas leur dégoût. Le cadavre n’avait déjà plus grand-chose d’humain. Boursoufflé, ses vêtements déchirés révélaient des chairs noirâtres émaillées de plaques vertes et violacées. Et il suintait ; à l’eau du fleuve se mêlaient d’ignobles fluides et mucosités. Quant à l’odeur, épouvantable, elle eut tôt fait de saturer la pièce.

Lorsqu’ils furent seuls, Melvin surmonta sa répugnance et s’approcha de la table.

— Les deux corps présentent des membres brisés, observa-t-il. Ainsi que des faces lacérées, comme arrachées.

Les visages étaient en effet méconnaissables. L’homme qui avait passé plusieurs jours dans le fleuve n’avait plus d’yeux, plus de lèvres, plus de joues et reluisait d’un jus brunâtre.

— Et leurs cages thoraciques ont été défoncées, ajouta Yvar, une main posée sur la bouche et le nez.

Un frisson parcourut l’échine du chevalier. Les cadavres, par définition, étaient morts. Cependant, les jeux d’ombre et de lumière créés par les torchères donnaient l’illusion du mouvement. Il s’attendait presque à les voir se redresser.

— Ils ont tous deux subi le même genre de blessures.

— En effet.

— Si l’on se fie à tes théories, murmura Melvin, je suppose que je pencherais davantage pour un même meurtrier, qui n’aurait volé le bracelet que pour nous berner.

— Oui, à moins que…

Le chevalier regarda son novice.

— Oui ?

— Eh bien, à présent que j’ai cette horreur sous les yeux… je ne sais pas, je ne suis plus sûr de rien. Difficile de réfléchir. Mais si l’on considère qu’un lieutenant d’Olgrim a pu voir l’une des victimes et s’en inspirer…

— Oui, bon. Mais je ne suis pas convaincu. Même un dur à cuir, un voleur, un trafiquant habitué aux pires coins de la Bauge comme peuvent l’être les hommes d’Olgrim, même un tel homme devrait avoir l’estomac bien accroché pour infliger ceci à un autre homme, juste pour copier le véritable tueur.

— Sauf si les premiers meurtres étaient déjà de son fait. Commandités par Olgrim…

— Et que son projet de trahison soit finalement récent ? Je ne sais pas. Je ne suis pas convaincu.

Le novice se retroussa les manches. Une grimace déformait ses traits.

— Que fais-tu ? demanda Melvin.

— Je crains qu’un examen plus minutieux ne soit nécessaire.

Il se pencha sur les corps et les examina de plus près. Du bout des doigts, il écarta les chairs béantes, le nez sur les blessures, à l’affût du moindre détail, retenant sa respiration.

— Quelle puanteur, souffla le chevalier.

Il se détourna de la table et observa la pièce. Une porte de bois usé, ornée de ferrures attaquées par la rouille, faisait face à l’entrée par laquelle ils étaient arrivés. Il s’approcha, posa la main sur la poignée et poussa. Elle était fermée à clé.

— Oh ! s’exclama Yvar.

Sir Melvin fit volte-face.

— Que se passe-t-il ? Tu as découvert quelque chose ?

Le novice s’avisa de son erreur et referma aussitôt la bouche, au bord de la nausée.

— Eurk ! Celui-ci fouette bien davantage que l’autre.

— Qu’est-ce que c’est que ça ? demanda Melvin, désignant le petit objet enrobé de fluide brun qu’Yvar tenait entre les doigts.

— Je viens de le retirer de la poitrine de notre plongeur.

— On dirait… un caillou.

— Il s’agit d’une pierre, en effet. Enfoncée profondément, au niveau du plexus solaire, elle était bien dissimulée. » Yvar la frotta sur sa tunique avant de l’examiner à nouveau. « Elle est gravée de symboles.

— Des runes ?

— Pas exactement. Elles ressemblent aux caractères utilisés pour tisser des enchantements, mais on dirait… qu’il s’agit de versions plus anciennes. Ces runes doivent dater des Princes Noirs.

— Les Princes Noirs ? s’exclama le chevalier. Ça fait des siècles, des millénaires…

— Trois mille ans environ. Et il n’y a pas de pierre dans la poitrine de Bleuart.

— Ce n’est donc pas le même meurtrier ? Ou cherche-t-on encore à nous berner ?

— Je pencherais pour la seconde option. Le meurtre de Bleuart devait nous mener sur une fausse piste. Le vol du bracelet et l’absence d’élément arcanique devait nous induire en erreur. Mais le meurtrier ne pouvait pas savoir que nous profiterions d’une pêche miraculeuse.

— C’est donc un arcaniste qui est derrière tout ça.

Yvar hocha la tête.

— Et pas un minable rebouteux de village. Les hommes d’Umfridsen n’ont rien inventé. Ils ont bel et bien vu le meurtrier fuir par les airs. Bleuart se trompait. Il ne s’agit ni d’Olgrim, ni du burgrave.

— Mais qui aurait intérêt à perpétrer de tels massacres ?

Le novice fit tourner la pierre entre ses doigts, à la lumière vacillante d’une torche.

— J’ai entendu parler de cette pratique, lors d’une conférence sur l’histoire de l’Art Antique, expliqua-t-il. Piqué par l’intérêt, j’ai fait des recherches. Mais il s’agit de disciplines prohibées. La mort et la vie, le libre arbitre, les choses tapies au-delà du voile, il est des limites à ne pas franchir lorsqu’on s’adonne à la magie. Et les fragments de savoir que j’ai pu découvrir alors, c’est dans des volumes gardés sous clé que je les ai dénichés.

— Nous avons donc à faire à un arcaniste puissant et versé dans des arts interdits.

— Dans des arts interdits, plus guère pratiqués et uniquement connus d’une infime minorité.

— Dans ce cas, sans le savoir, le burgrave a été bien inspiré de faire appel aux chevaliers du Sanctuaire. Et quel est l’objectif d’une telle pratique ?

— Je n’en suis pas certain, mais je pense qu’il s’agit de créer des réceptacles. Les victimes sont devenues des réservoirs d’essence, en quelque sorte, dans lesquels puiser jusqu’à tarissement. Tout infâme qu’il soit, ce procédé peut faire une excellente alternative à l’essence produite par nos raffineries, ce sans attirer l’attention par une trop grande consommation de cette ressource si prisée et si controversée.

— Reste à découvrir qui est cet apostat qui se cache à la Bauge. Mais j’ai dans l’idée que tu as déjà des soupçons.

— Pas vous ? Si vous ne le savez pas, si vous n’en êtes pas encore convaincu, je suis sûr en revanche que vous le ressentez déjà, au plus profond de vous. C’est cet élan qui vous a poussé à ouvrir cette porte fermée à clé, non ?

Une vague d’effroi traversa le chevalier. Tout à coup, il se sentait terriblement vulnérable.

— Le prêtre ? lâcha-t-il dans un souffle.

— Impossible pour nous d’examiner les corps des païens. Et Olgrim et son sbire, je m’en suis étonné, mais sans m’y arrêter. Ils ont récupéré sacrément vite, après la petite visite du prieur, surtout le gars qui ne savait plus marcher sans aide à peine quelques heures auparavant.

— Et il a très bien pu profiter de cette visite pour dissimuler le bracelet…

Sir Melvin se tourna vers la porte fermée. Le temps et l’humidité ne l’avaient pas épargnée. Il s’élança et rua de tout son poids. Une vive douleur lui traversa l’épaule. Le panneau de bois s’ébranla et les charnières grincèrent. Il ne se découragea pas et recommença. Cette fois, une planche se fendit et une ferrure se tordit en produisant un son strident. La troisième bourrade, avec son pied afin d’épargner son épaule endolorie, eut raison de la porte, qui céda avec fracas.

Le chevalier attrapa une torche et entra. Il se figea. La pièce était remplie de corps. Les murs, percés d’alcôves, accueillaient des cadavres desséchés, embaumés. Mais il y en avait trop et le surplus gisait au sol. Ils n’étaient pas intacts, membres tordus, brisés ou amputés. Tous, sans exception, présentaient un creux au niveau de la poitrine. Melvin ne doutait pas une seconde d’y trouver une pierre gravée.

Yvar le rejoignit, les yeux écarquillés. Et au même instant, une voix posée s’éleva de l’autre bout de la crypte.

— Eh bien, chevalier, vous en faites du bruit.

Melvin se retourna et découvrit le père Amiel, dans son habit de prieur : tunique grise et étole blanche, le faisceau sacré or et argent de l’Ordonnance en pendentif. Son expression était neutre. Peut-être vaguement contrariée, comme on peut l’être d’un léger contretemps.

— Je vois que vous n’avez pas perdu de temps, en mon absence. J’ai pressenti, à votre arrivée, que vous poseriez problème. J’ai toutefois mésestimé la rapidité avec laquelle vous deviez me donner raison.

— Vous… un prêtre de l’Ordonnance…

— Je n’ai pas toujours été prêtre. Ma vision ne correspondait simplement pas aux standards du Cercle. Et lorsqu’on s’inscrit en faux vis-à-vis de ces instances bien-pensantes, on est immédiatement taxé d’apostasie. Finalement, l’Ordonnance est un bon moyen de faire fi du passé. Tout comme votre ordre, d’ailleurs. Sauf pour un arcaniste, bien sûr.

— La pratique de l’Art a ses limites pour de bonnes raisons…

— La pratique de l’Art ne connaît de limites que pour rassurer la majorité inculte dépourvue de don. Qui naguère encore nous envoyait au bûcher. Et qui ne doit ce privilège qu’au surnombre. Pitoyable, la manière dont on laisse des ignares nous dicter notre conduite.

— Mais pourquoi ? Pourquoi tous ces morts ?

— Les recherches d’un arcaniste sont coûteuses. En essence, surtout. Un arcaniste qui devrait se contenter de sa propre essence n’accomplirait rien, ou si peu de chose. Bien sûr, il en allait ainsi autrefois. Nous avons connu un long obscurantisme… Mais savez-vous, sir, à quel point les progrès sont pléthore depuis la découverte et l’utilisation de l’essence raffinée ?

— Et pourquoi de tels sévices ? Pourquoi infliger ça aux gens ? Êtes-vous à ce point haineux ?

— Quel petit esprit vous faites, lâcha le prieur avec dédain. La haine n’a rien à voir là-dedans. Elle est le moteur des faibles. » Il se recomposa une attitude neutre, vaguement songeuse. « Je me suis moi aussi demandé pourquoi cette antique pratique impliquait la torture. Et puis j’ai constaté, par empirisme, que la peur et la douleur, dans les derniers instants de mes sujets, accroissait considérablement l’efficacité du procédé. Sans compter que cette histoire de bête m’était plutôt confortable.

— Vous avez sacrifié ces alfars.

— Je l’admets humblement. Mais le sacrifice est infime. Ces gens n’auraient de toute manière rien accompli de significatif. Il est de notoriété publique que le peuple Duadän n’a que peu de prédispositions pour l’Art Antique. Même leurs arcanistes, chamanes et autres mystiques, produisent une magie pauvre et fragile. Leur race est tout simplement inférieure. Et ces alfars qui infestent nos rues… même les Duadäns n’en veulent pas.

Melvin serra les dents et mit l’épée au clair.

— Vous êtes un monstre.

— Je m’y attendais. Vous ne comprenez pas. Comment le pourriez-vous ? Vous n’avez aucune affinité avec l’essence. Vous êtes si fragile et éphémère. Votre point de vue est si étroit.

Le chevalier avança d’un pas.

— Yvar, écarte-toi.

— Sir…

— Écarte-toi, j’ai dit.

Il voulut se jeter sur le prêtre, mais ce dernier n’eut qu’à brandir une paume et prononcer un mot de pouvoir : sa torche cracha des gerbes incandescentes. Melvin réprima un cri et jeta son flambeau dans un coin. Le feu lui avait brûlé la paupière gauche. Elle gonflait déjà et il était à présent contraint de garder son œil à demi fermé.

Il ressentit ensuite une énorme pression sur les tempes. Ses jambes flageolèrent. Un filet de sang se faufila hors d’une narine. Mais il resta debout et parvint même à avancer de deux pas hésitants, aux prises avec une force invisible.

— Je dois admettre que je suis impressionné, déclara le père Amiel sans se départir de son flegme. Je n’avais jamais expérimenté la résistance des Malégides au pouvoir des arcanes. Un simple mortel devrait déjà être mort, ou du moins hors d’état de nuire.

— Tu n’as pas fini d’être surpris ! grogna Melvin.

Le chevalier rassembla toutes ses forces, toute sa volonté. Il se rua sur le prêtre et amorça un coup de taille. Pour la première fois, le père Amiel perdit son calme apparent. Ses traits se crispèrent et il hurla précipitamment une nouvelle incantation.

Il s’en fallut de peu.

Les pieds de Sir Melvin quittèrent le sol et il fut projeté contre le mur. Il retomba presque debout ; sa jambe gauche céda et il mit un genou à terre. Il n’avait pas dit son dernier mot.

L’apostat, lui, haletait. Ses yeux trahissaient sa stupeur. Ses quelques tours lui avaient déjà coûté. Il porta son attention sur Yvar, qui avait lui aussi dégainé et se tenait prêt à attaquer, la main crispée sur le pommeau.

— Chevalier, vous allez vous rendre et jeter votre épée, dit le prieur, reprenant son souffle. Et je vais vous dire pourquoi. Votre novice n’a pas encore passé l’épreuve, il ne bénéficie pas des mêmes résistances que vous. Je pourrais le réduire à un petit tas de chair et d’os d’un simple mot. J’ai encore beaucoup d’essence en réserve, si vous vous souvenez.

— Je ne vais certainement pas te faciliter la tâche, monstre, répondit Melvin. Quoi que je fasse, tu ne nous laisseras pas quitter cet endroit vivants.

Le prieur haussa les épaules.

— Vous l’aurez voulu.

Il se tourna vers Yvar. Le novice, épée brandie, fit un pas hésitant avant de se figer.

— Attendez ! cria-t-il. Regardez, je suis des vôtres !

Il ouvrit sa tunique en grand. Deux boutons d’argent volèrent. Son col grand ouvert, Yvar pointa du doigt son anneau d’entrave. Le collier envoyait des reflets enflammés à la lueur des torches.

— Je ne suis pas des leurs, poursuivit le novice. Je ne fais pas partie des misérables incultes dépourvus de don. J’ai toujours pensé que nous devions régner et eux servir. C’est dans l’ordre naturel des choses. L’agneau peut-il blâmer le loup ?

— Un anneau d’entrave ? dit le père Amiel, l’œil brillant. Et tu es aspirant chevalier ?

— Je n’aspire à rien d’autre qu’à recouvrer ma liberté. J’étudiais à l’académie Aurélius Vanheim et, comme vous, j’ai été puni pour mes idées progressistes. J’ai été condamné à intégrer l’ordre du Sanctuaire et à voir mon don consumé par le rite d’initiation.

Un silence s’étira. L’apostat et le novice s’observaient.

— Je saurais que faire d’un apprenti et tu m’as l’air dégourdi. Quant à toi, tu as besoin de moi pour ôter cet anneau. Je te propose un échange : tu ôtes la vie à ce chevalier et je te libère de ton entrave.

Melvin et Yvar échangèrent un regard.

— Volontiers, répondit le novice, mais pas dans cet ordre.

— Voyons, je te trouve bien exigeant pour quelqu’un qui monnaie sa vie, s’esclaffa le prieur.

— Comme je vous l’ai dit, j’étais étudiant à l’académie, naguère encore. Je ne suis pas suffisamment formé aux armes. Si je dois affronter sir Melvin à l’épée, je ne serai jamais votre apprenti, croyez-moi.

— Et tu penses que ta magie pourrait briser ses résistances ? Dans quel cycle étais-tu ?

— Second cycle. Je ne prétends pas y arriver seul. Mais avec vous…

Melvin ne savait que penser. Il avait commencé à s’attacher à Grise Mine, mais le jeune homme, de son propre aveu, n’était pas heureux au sein de l’ordre. Qu’est-ce qu’un jeune prodige, promis à un grand avenir, choisirait à sa place ? Le chevalier déglutit, n’osant répondre à la question.

— D’accord, dit le prieur. Jette ton épée et viens par-là.

Yvar s’exécuta. Sa lame résonna durement sur les dalles. L’apostat se pencha sur le collier gravé et commença à réciter la clé pour l’ouvrir.

Sir Melvin ne pouvait se résigner à périr ainsi, sans rien tenter. Il se remit sur pieds. Qu’il s’agisse d’une ruse ou pas, il allait donner l’assaut.

À peine avait-il fait un pas que le collier céda.

Il fonça. Le prieur retira l’anneau à présent ouvert. Le chevalier se jeta en avant, lame parée pour une botte fulgurante. Le prieur tendit la main, paume ouverte, dans sa direction. Yvar se retourna et prononça un mot de pouvoir.

Melvin fut soudain aveuglé. Une lumière éclatante lui brûla les yeux. Un souffle incendiaire le projeta en arrière et il heurta à nouveau le mur. Cette fois il s’affala, le dos, l’arrière du crâne et un coude douloureux. Des picotements avaient envahi sa main d’épée.

Un hurlement déchirant suivit aussitôt le flash lumineux. Melvin papillota et, peu à peu ses yeux s’habituèrent à la soudaine luminosité. Une silhouette humaine, nimbée de flammes, dansait frénétiquement devant lui en poussant des cris de porc à l’abattoir. La toge, l’étole, les cheveux du prieur étaient la proie de flammes blanches et dorées. Le brasier dégageait une chaleur accablante.

À proximité, Yvar le toisait, froid, impitoyable. Ses lèvres remuèrent, mais le chevalier n’entendit rien d’autre que le rugissement de la fournaise et les pleurs horribles de l’apostat. Puis le novice exécuta un geste étrange, serra le poing. Et les cris cessèrent. Le corps du prieur se tordit de façon peu naturelle et tomba au sol, où il acheva de se consumer.

L’odeur nauséabonde de la putréfaction était à présent couverte par des relents de chair grillée. Melvin n’y tint plus et vomit.

Sa paupière gonflée. Ses tempes douloureuses. Ses oreilles bourdonnantes. Son visage recuit par la chaleur. Son dos meurtri. Le chevalier se sentait las.

Le visage d’Yvar Grise-Mine, son novice, apparut au-dessus de lui.

— Tu pars ? demanda sir Melvin.

— Nous partons. Tous les deux. Nous rentrons au chapitre.

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