Pensées et dérivées
de
Devo Lution

Une arme, un objet d’une létalité à prouver. A prouver du fait, qu’a moins d’être basiquement utilitariste, une arme est avant tout un objet de sensuels plaisirs. La lenteur et la douceur du contact sublime et macabre d’une lame au clair. L’instant infini où un projectile vient tendrement mordre notre chaire pour ensuite nous quitter, vide ; telle une romance d’un soir. Le plaisir du « clic » suivi de l’intense détonation du Magnum fumant., la faisant vibrer de tout son être. L’adresse du poignet accompagnant le langoureux coulissement divisant un être complet. Le plaisir inondant toutes ses fibres, fendant son visage d’un sourire carnassier, le frisson grisant parcourant son échine. Un instant qui s’achève avec sa langue courant sur la lame ensanglantée ; un instant qui s’achève soufflant sur le canon repus encore à vif. Au bord de l’évanouissement sous tant de puissantes émotions, douter de sa survie, profiter de l’exaltante douleur.
Dieu que j’aime mourir de sa main…
Table des matières
Commentaires & Discussions
Histoire d'un instant | Chapitre | 0 message |
Des milliers d'œuvres vous attendent.
Sur l'Atelier des auteurs, dénichez des pépites littéraires et aidez leurs auteurs à les améliorer grâce à vos commentaires.
En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.
Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion