Par l'eau et par le vent
Par l'eau et par le vent
Le temps qui me soumet est une poussière dans l'infini des possibles
Et le lieu et les gens
Ne portent de mystère
Que celui de leur vie
Le cycle se répète
Rien ne change et c'est là que l'on se reconnaît
Dans l'histoire, dans les pas de ceux qui étaient là
Avant nous
Mais l'oubli
Tombe sur nous chaque nuit
Je meurs et puis je vis
À quoi bon se débattre et à quoi bon tenter
De toucher la passion ou bien l'éternité ?
La folie viendra bien nous brûler
Et autour de son feu elle nous fera danser
Rien, absolument rien ne vit plus de quelques instants
Et pourtant
Il n'existe qu'une ou deux rivières, trois ou quatre maisons
Les gens même ne sont qu'une répétition
D'un mouvement fragile, d'un sursaut de vie
Il n'y a qu'une étoile, une étoile et demi
Et le ciel n'a au fond qu'une couleur unique
Chacun est un pantin d'horloge mécanique
-A
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