Déroutant
Les deux jours de tempêtes
Aux couleurs de l’automne
Avaient chamboulé le jardin.
Nos amants, billes en tête
Décidèrent en somme
De le reprendre en main.
La vision fut déroutante,
Les traces inquiétantes
Pourtant hors de question
De se laisser intimider
Avec patience et attention
Tout serait remis sur pied.
Moustache encore bouleversé
Par le baroufe de ces dernières heures
Préféra poser son postérieur
Au sec sur le coussin brodé.
Juliette dans son joli tablier fleuri
Évoluait entre les branches cassées
Oscar dans ses bottes de pluie
Ramassait les feuilles détrempées.
Après avoir soigné les blessures
Infligées par la colère de Dame Nature
Ils regagnèrent satisfaits
Leur charmante maisonnée.
Moustache les accompagna au chaud
Pour recevoir en cadeau
Myriade de caresses
De sa douce maîtresse.

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