Saule
À l’ombre d'un saule
La petite famille respirait
Suivant le roulis des rameaux.
Bien installées sur le sol
Les bébés gazouillaient
Ne quittant pas les feuilles tout là-haut.
Dans ce havre de paix
Juliette peignait leur premier portrait
Tout en distillant de doux mots.
Oscar observait le tableau
Sa belle donnant la tétée
À leurs petits affamés.
À l'ombre d’un saule,
Mère et enfants s'apprivoisait sans détours
Bien installés sur le sol.
Dans ce havre de paix
Un père débordant d'amour
Se faisait discret.
***
Encore merci à ceux qui m’ont proposé des mots et permis à Juliette et Oscar d’enrichir leur histoire. Novembre a doucement fermé sa porte, il est temps pour eux d'ouvrir le calendrier de l’avent pour découvrir ce qui se cache derrière chaque fenêtre.

Annotations
Versions