Meurtres d'un soir

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Nous étions enfin arrivé à la maison, Grand-mère ouvrit la portière et sortit, je l'imitai et courus en direction de la maison. J'avais espoir que maman eût recueilli le petit chien.

j'allais ouvrir la porte, quelqu'un hurlait à l'intérieur, des cris de peur, de douleur. je risquai un regard vers grand-mère, en espérant qu'un conseil sage sortirait de sa bouche. Mais grand-mère ne bougea pas, elle était blanche. Je compris que le cri venait d'elle... elle était blanche, un liquide rougeâtre coulait le long de son cou. Du sang... J'étais pétrifié, grand-mère était morte, et la chose qui l'avait tué se trouvait juste derrière elle.

grand-mère s'effondra sans vie, du sang s'écoulant de son cou, elle était morte... Le monstre se trouvait juste derrière... Il avait les yeux rouge sang. je voyais mal le contour de son corps à cause de la nuit, mais la peur me força à m'enfuir.

J'ouvris la porte avec hâte et peur, puis la refermèrent de toutes mes forces, la créature ne bougeait pas, elle buvait le sang de grand-mère...

Je montai quatre à quatre les escaliers pour me mettre en sécurité. Je n'avait pas le temps de pleurer, la mort m'attendait dehors. Je m'accolai à la fenêtre pour observer ce monstre, quand je l'aperçus enfin, l'envie de hurler de terreur me pris, mais aucun son ne sortit. Le monstre était en fait une créature mi-homme, mi-loup. Couvert d'une fourrure crasseuse avec du sang séché. Des dents pointues, de la salive mélangée a du sang coulaient de sa bouche. Je réprimai un haut-le-coeur.

elle regarda à nouveau en direction du monstre mais... Il n'était plus là... Je commençais vraiment à paniquer, il me fallait une arme, ou juste de quoi me défendre en cas d'attaque. Je me dirigeais donc en direction de la chambre de mes parents, je me demandais d'ailleurs où il pouvait bien être. J'espérais qu'il ne leur était rien arrivé, mais quand j'ouvris la porte, mes espérances disparurent aussitôt. Un corps couvert d'écorchure sanglante, le cou couvert de morsure. Du sang partout par terre tout autour du corps...

Et ce corps c'était celui de ma mère, la peur ancrée sur son visage. elle aussi elle était morte. Des larmes coulèrent sans bruit sur mes joues. J'allait mourir, je le savait, j'allait mourir, comme ma mère, comme grand-mère et sûrement comme mon père. je me décida enfin, j'allait mourir ça c'était sûr, mais j'allait aussi me battre sa aussi c'était sûr.

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