G...omorrhe

2 minutes de lecture

Un nouveau, un peu plus jeune, m’envoie un message. Il a l’air sympa, je réponds. Les SMS ne sont pas son fort. Nous nous appelons et la conversation tourne vite autour des pratiques sexuelles (ça par exemple). Les esprits s’échauffent. Je demande alors d’autres photos (je m’améliore).

Un rendez-vous est fixé pour le lendemain. Il vient me chercher pour boire un verre en ville. En montant dans sa voiture, je ne le reconnais pas du tout. De quelle année datent donc ses clichés bordel ? Bref, je suis dubitative quant à la suite de la soirée : il me plaisait carrément plus en photo. Il veut absolument marcher un peu avant de s’assoir, les yeux dans les yeux. Ça lui permet d’évacuer la pression. Nous déambulons ainsi jusqu’à trouver une place en terrasse sous un parasol. La minute d’après, une pluie diluvienne s’abat sur celui-ci. Nous savourons notre chance, protégés des gouttes. Son regard est intense. La discussion également. À la fin de la première tournée, je sens qu’il s’impatiente. Qu’à cela ne tienne, j’en propose une deuxième. Un mojito plus tard, il me raccompagne et monte chez moi pour un grignotage…

Il commande ce qu’il veut à manger. Ah oui, quand même, un signe avant-coureur donc de sa personnalité. À la suite, je fais office d’apéro, plutôt agréable, cela dit. J’oscille entre deux niveaux d’appréciation. La bouffe arrive, nous nous remplissons la panse puis remettons un autre genre de couvert avec verge dure en prime (hip hip hip hourra !) Par contre, l’absence de bourses moelleuses m’interpelle et me déçoit. Rien de tendre à malaxer. De la brute de décoffrage à la place.

Il s’invitera un autre jour où là, un scénario bien différent sera à l’œuvre, bizarrement beaucoup moins dans la douceur. Il affectionne la levrette et s’acharne à me trifouiller l’anus en même temps, sans entendre mes plaintes répétées d’arrêter. Obsédé, il croit que j’aime ça. Je ne pensais pas parler chinois pourtant. En fait, c’est lui qui est parti sur une autre planète. Il m’insulte à tout bout de champ. Sa « salope » aurait juste souhaité s’affirmer plus pour qu’il cesse plus vite cet entêtement ridicule, qui m’a irrité le derrière quatre jours durant. Paramètre hautement rédhibitoire pour le revoir évidemment. Il insistera comme un lourdaud qui n’a rien compris au film. Next !

Conclusion : Catégorie à boire et à manger.

Actions à mettre en place : Demander une photo à l’instant T !! Me faire respecter. Remettre des piles dans le détecteur d’affamés.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Anaid Retinperac ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0