Chapitre 9 (9/9)

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La main de Monsieur Rhânlam était posée sur mon épaule. Tous les autres autour de moi avaient terminé.

— Très bien, vous progressez de plus en plus, je vous félicite. Continuez comme ça ! La cloche a déjà retenti, vous pouvez y aller.

Mon Platphone vibra dans ma poche. Le prénom d’Alice apparut sur mon écran.

Ça te dit qu’on mange ensemble samedi midi ?

OK, où ?

Je te transfère l’adresse sur ton Platphone

Une fois que je reçus le message d’Alice, je répondis par un pouce en l’air et rangeai mon Platphone dans ma poche. Je poussai un soupir de soulagement. Même si je devais attendre samedi pour la revoir, le fait de recevoir des nouvelles me fit plaisir. Ça ne supprimait pas mon inquiétude, mais c’était déjà un premier pas.

Je repensais à la scène qui s’était déroulée sous mes yeux. Si je l’avais pu, j’aurais ajouté le nom de ces connards sur ma liste. Eux méritaient que je les collecte.

Mirabella, Vilenia et Melvin vinrent me rejoindre. Nous quittions l’enceinte de l’université en silence. Mon esprit était, de toute façon, ailleurs. Je me remémorais l’amour de Marie. Ce que j’avais ressenti était pur, sincère.

Une part de moi se demandait : Pourrais-je le vivre un jour ? Ce sentiment puissant ? Cette attraction ?

Mais, comment le pourrais-je… Je représentais la mort. C’était absurde. Complètement stupide. Pourtant, je ne pouvais contenir cet espoir qui naissait en moi.

Mes amis discutaient du cours. Je surpris Melvin me fixer. Une lueur brillait en lui, que je ne saurais interpréter.

Était-ce de l'inquiétude ? Ou bien autre chose ? Quelque chose de plus profond ?

Je reportais mon attention sur notre marche. L’écho des voix en un fond sonore rassurant. Les paroles du professeur me revinrent en tête. Ces Anges Noirs, était-ce le début d’une piste pour sauver mon âme ? Devais-je les chercher ?

Il m’avait dit que ce n’était qu’une rumeur… Mais elles étaient souvent le fruit de quelque chose, non ?

Je devais faire des recherches. Seulement, je ne pouvais pas utiliser ma tablette, ni mon Platphone. Tout ce que nous faisions sur internet était scruté, épié. Il fallait que je trouve un autre moyen.

Ce n’était pas grand-chose, mais cela me donnait un peu d’espoir. Et, comme on dit, l’espoir fait vivre, non ?

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