27 mars, Pompéi.

Une minute de lecture

Dans l’Histoire, existe-il une civilisation morte ayant significativement pollué son environnement, à l’image de la nôtre ?

Dans la ville de Pompéi, comme ailleurs dans la Rome antique, on acheminait l’eau sur un aqueduc depuis les collines environnantes ; puis des centaines de canalisations en plomb, sous les voies, la distribuaient vers des châteaux d’eau disséminés dans la cité ; à leur tour, ces réservoirs alimentaient les nombreuses fontaines dont on peut encore admirer de nos jours les blocs joliment sculptés d’où jaillissait la précieuse eau.

Ce réseau de canalisations servait de véritable assise aux cités romaines ; on imagine alors sans mal l’importance du plomb pour l’empire ; au point que les fonderies romaines, travaillant sans relâche, émettaient de lourdes vapeurs de plomb fatalement volatiles, qui se sont déplacées vers les régions polaires avant de se figer dans la glace – c’est du moins ce qu’ont démontré plusieurs études récentes.

Hier, atmosphère appauvrie par le plomb ; aujourd’hui par l’ozone, le méthane ou le gaz carbonique. Déterminer la qualité de l’air et la quantité de polluants qu’émet une civilisation : n’est-ce pas là l’ultime moyen d’en jauger la grandeur ou la décadence ? Question brûlante et sujette à débat…

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Martin Leabhar ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0