Lipky

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Il était une fois, un petit garçon tout de vert vêtu, d’un ensemble composé d’un pantalon, de chaussettes et d’un pullover. Jusqu’à ses souliers en vair.

Envers et contre tout, il s’aventurait dans la forêt d’émeraude, où les arbres semblent chanter une douce mélodie entêtante.

Il rêvait de gravir des donjons et de combattre des dragons, comme de nombreux petits garçons de son âge. Du moins, ceux de son village, ses parents lui racontaient tous les soirs l’histoire de la petite Fiorentina que le vilain monstre gardait en captivité.

Mais ce n’était que des histoires, il le savait bien. Tout comme la réputation de cette forêt : il était peu crédible qu’elle avale les enfants, ou encore qu’une sorcière maléfique vous accueille à bras ouvert pour vous transformer en gâteau !

Lipki, c’était son nom, aimait la couleur verte, mais ça vous vous en doutiez ! Mais évitons de digresser inutilement.

Reprenons. Lipki aimait boire du thé vert et en proposait également à son grand-père qui vivait de l’autre côté des bois. Dans son panier en osier, il avait apporté du thé vert ainsi que des langues de chat. Pour narguer l’animal, Lipki se promenait toujours avec son animal de compagnie, une souris verte ! Le gamin avait peint un cadavre de souris : le vert ne seyant pas sur les souris.

Des petites étoiles virevoltaient autour de l’enfant. Elles semblaient lui souhaiter la bienvenue et l’encourageait à poursuivre son chemin. De plus, par un heureux hasard, elles n’étaient pas jaunes, ni blanches… mais vertes ! Encore un bon présage.

En s’enfonçant dans les bois, Lipki rencontra un bûcheron. Ce dernier était grand et fort et portait dans son dos une énorme hache : il devait probablement rentrer chez lui, pensa l’enfant, car sinon pourquoi ne porterait-il pas son outil devant lui ?

Sans une parole, l’adulte passa devant l’enfant et continua sa route. Lipki fut un peu triste, il aurait aimé un peu discuté, voir que le géant des forêts l’accompagne sur le trajet.

Mais le garçon retrouva vite le sourire : il venait d’apercevoir son copain Lysangrain, le vieux loup. Ici pas question que l’animal s’accoutre d’un bonnet de nuit bien trop large pour ses oreilles. Non, Lysangrain préférait garder son pelage naturellement gris et Lipky parfois lui mettait autour du cou un collier de Jade.

Les deux compères discutèrent, le vieux canidé avait appris le langage des hommes avec les vieux de loups de mer qui s’était perdu dans la forêt mystérieuse. Les arbres attiraient les bateaux qui venaient s’échouer dans ces bois.

Après les récits des deux aventuriers, chacun repartit de son côté. Lipky chantonnait et souriait. Sa rencontre l’ayant mis de fort bonne humeur.

Finalement, il atteignit la cabane de son grand-père. Bientôt, il s’installerait dans la cuisine, dégusterait son thé vert et mangerait quelques gaufres préparé par son aïeul. Et comme il serait tard, il passerait la nuit chez lui, comme à l’accoutumée.

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