Trois jours plus tard, la limite fut franchie alors qu’il la questionnait en début de séance.

— Vous avez toujours mal dans la fesse droite ? On continue de s’en occuper ?

Soline n’avait plus mal en réalité, elle mit une seconde de trop à lui répondre, les yeux fixés sur les bras musclés de l’homme. Son regard s’égara sur ses mains puissantes, elle n’allaient pas tarder à se poser sur sa peau. Soline se mit à sourire d’impatience.

— Soline, vous m’entendez ? Vous semblez aller mieux, c’est le cas ?

— Ça va mieux, oui, mais ça me lance encore...

— On va continuer alors, fit son kiné d’une voix neutre.

Il avait dû percevoir son hésitation cependant, car il se mit à la pétrir, à la masser, avec une sensualité qui allait bien au-delà d’un simple geste médical. Soline s’abandonna, profitant de ses mains bienfaisantes sans se poser de questions. Malgré l’environement médical, les gestes sans équivoque, elle sentait le désir s’éveiller entre ses jambes. On ne s’était jamais occupé de ses fesses ainsi ! Son kiné reprit.

— Par souci de symétrie, je vais également solliciter la fesse gauche si vous n’y voyez pas d’inconvénient.

— Non, non.

Soline retenait son souffle, elle ne put s’empecher de soupirer d’aise en sentant la main s’emparer de sa fesse gauche.

— Vous savez, je ne masse plus normalement, je me concentre sur les exercices, la gymnastique, il n’y a que vous que j’aime masser.

— …

Sa main ralentit encore, son massage se fit caresse. Soline restait en apnée, dans l’attente de ce qui allait se passer. Ses fesses se tendirent toutes seules.

— Détendez-vous, vous êtes tendue à nouveau… là, c’est mieux !