Bernard de Narval

Une minute de lecture

Je pense à toi Myrtho, le Veuf, l’Inconsolé,
Au Pausilippe altier, à la Tour abolie,
A ton front inondé et ton luth constellé,
Aux raisins noirs mêlés de la Mélancolie.

C’est dans ta coupe aussi, toi, qui m’as consolé.
Et dans l’éclair furtif de la mer d’Italie,
Quand aux pieds d’Iacchus mon cœur s’est désolé.
Car la Muse a forfait que la Rose m'allie.*

Je sais pourquoi là-bas Lusignan, ou Biron ?
C’est qu’hier tu m’avais vu baiser cette Reine
Et des cendres soudain recouvrent la sirène.

Depuis qu’un duc normand traversa l’Achéron
Toujours sous les rameaux, sur la lyre d’Orphée :
Le râle d’Hortensia, ou les cris de la Fée ?

* vers susceptible d'amélioration :-)

Extrait des Nervaliades, d'après Théodore de Bougrevilliers, Classic Reprint, Hauplodzkoffiyeh

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