Vagabondant

À travers monts et champs

Quelques heures calmes

Précédant les funérailles joyeuses

Des tournesols

J'appris du souffle d'un grand devin

Que les rideaux tirés du ciel aux pousses d'automne

Etaient une pluie du lointain,

Un signe menaçant,

Un chant d'orage qui grogne

Les deux vestons rugissaient

Tout près du sol et à ça près de l'envol,

Ils m'ammarèrent

Dans un creux de réalité

On souhaita l'au-revoir aux fleurs,

La bienvenue au temps brouillé