À Graziella.
Toi qui es pleine de vie et d’audace, sois maîtresse de ta vie et ne laisse jamais rien ni personne guider tes pas et tes choix.
Je t’ai regardée évoluer à mes côtés, grandir, répandre ta lumière dans le noir.
Dans ma vie, tu es et tu seras toujours la seule à être sortie de la caverne de Socrate. N’as-tu donc jamais compris que le monde est caché au fin fond de cette grotte ? Et j’ai envie de dire que je le suis moi-même.
Une âme parmi tant d’autres, qui fait partie de ton quotidien. Un petit flambeau qui cherche le soleil.
Je suis perdue, Graziella. Le monde ne veut pas de moi, et pourtant toi, tu as su voir à travers mon ombre.
Si seulement tu pouvais voir la vraie personne que je suis, cachée sous une épaisse couche de secrets.
La vie peut te paraître simple, tu sais. Tu as toujours été l’élue de la vie de chacun ayant eu la chance de croiser ta route. Et moi, je ne suis sûrement que de passage.
Pourtant, si je pouvais te suivre dans un long périple à tes côtés, je le ferais sans hésiter. On pourrait courir sur ce long chemin sans jamais prendre le temps de s’arrêter. Le temps nous rattraperait avant même que nous ayons eu le loisir de redécouvrir ce sentiment si parfait.
Le disque dans ma tête ne s’arrête jamais, Graziella. Quand il a fini de jouer sa mélodie, tu le relances inconsciemment, et je ne peux qu’écouter inlassablement le doux son de ta voix.
Je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne portes pas encore des ailes et une auréole. Nous sommes tous des papillons de nuit, attirés par la clarté que tu dégages.
Alors si un jour tu comprends enfin le sens de la vie qui t’est proposée, fais le choix de ta destinée, Graziella. Et je t’accueillerai à bras ouverts.