L'heure de leur mort
sJ'avais choisi cette musique pour une séquence filmée de 4 minutes avec les différents plans suivants qui se déroulent au liban : plan large sur les quatre hommes attachées à des poteaux et à 10 mètres les 12 soldats en uniforme stricts, alignés, leur arme au repos. Puis plans américains successifs sur chacun des condamnés avec un flot de flash back sur leur vie personnelle et de combattant avant de se préparer à tirer puis faire feu dans un écran de fumée auquel succède le silence.
Le premier plan est solemnel et figé, légèrement surélevé pour englober l'ensemble des personnages de la scène dans un balayage débutant sur les soldats puis l'espace vide avant de voir le groupe des condamnés pour y rester fixe un temps de 4 secondes. Les premiers sont vus de dos, en uniforme, leur arme bien visible et casqués. Les seconds sont en vêtements de ville salis par la torture, ensanglantés, déchirés. Leur visage est lumineux, légèrement tourné vers le ciel que l'on devine gris. Ils sont sereins, calmes, les yeux droit devant et déterminés. La musique est pompeuse et nostalgique avec des cuivres, 50 secondes.
La seconde séquence nostalgique est une succession de scènes en fondu enchainé de leurs activités professionnelles, leurs places dans le groupe familial et leurs actions accomplies de résitance individuellement et collectivement. Cette séquence est traversée de la joie de vivre où rien n'est figé. le mouvement sans être trépidant est dynamique. Les quatre condamnés doivent être reconnus dans cette succession de courts moments significatifs. Un gros plan sur les quatre visages alterne avec les images de chacun. La musique est enjouée et joue le fil conducteur de ces évocations de la vie des quatre. Les cordes sur fond de cuivre de mouvements rythmés et amples, 3 minutes.
Ensuite, plan sur les soldats de face leur arme prête à tirer et le coup de feu avec un panache de fumée qui prend toute l'image puis le silence sur l'image persistante. Pas de retour sur les condamnés à terre, 11 secondes.
L'ensemble est en noir et blanc pour l'événement en cours et les images de souvenirs sont en couleur.
La musique est "Beirut" jouée par le groupe The Akara. Il faudra penser au droits d'auteur et de diffusion de cette musique auprès de la SACEM.
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