Entre deux

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Je suis là dans la cuisine en train de reprendre mes esprits. Je ne savais pas que la tentation serait aussi forte, mais ce qui est bien est que je n’ai pas succombé à celle-ci. C’est donc ça qu’ont enduré les premiers hommes ? Je comprends mieux pourquoi il n’ont pas réussi à en résister. Ne me dite pas que vous pensiez que je l’avais fait ? Oui ? Eh bah la réponse est non. Même si j’en avais envi, je ne suis pas ce genre de fille, je ne peux pas trahir Grâce.

La tension était à son paroxysme, j’étais prêt à le faire, je l’ai embrassé et j’ai commencé à malaxer cette chose qui me touchait les cuisses. En quelques secondes celle-ci est devenue toute dure. Mais l’image de Grâce est apparue dans mon esprit, son sourire et sa franchise. Je ne pouvais pas faire ça. L’envie elle s’était décuplée à cet instant, ce qui me força à réfléchir d’avantage à la question. D’un côté je voulais le faire par envi et pour me préparer à recevoir mon militaire, de l’autre je ne pouvais pas le faire avec le petit ami de Grâce, et en plus de cela j’ai déjà Jean qui peut me préparer. Mais pourquoi je suis si attiré par cet homme qui ne m’attirait pas dès le début ? J’y comprenais rien.

Pendant que je me posais toute ces questions, lui il accentuait encore plus ses caresses. J’étais décidée à le faire peut importe si je le regretterai plus tard. C’est ainsi qu’il enleva mon collant, il était juste au dessus de mes genoux. Il me tourna, une main sous mon tee-shirt au niveau de mon sein gauche et l’autre main tenait le Dagober face à mon jardin quand soudain quelqu’un frappa à la porte.

Heureusement la personne ne m’avait pas vue, je suis sortie par la porte de derrière. Je suis maintenant prête pour aller récupérer les vêtements de la voisine.

Je toque à la porte, aucune réponse. Je toque encore, rien. Mais où est-il ? Serait-il déjà sorti ? Je toque encore à la porte, cette fois-ci ne voyant pas de réponse, je décide d’entrer.

Je me dirige vers la chambre car c’est là-bas qu’elle range les vêtements, j’y suis déjà venue. Je m’arrête devant la porte, elle est entreouverte, je met mon œil entre l’interstice pour voir s’il y a quelqu’un.

_Monica ?

Sur le coup je tremble car je ne sais qui m’appelle. Et je tourne ma tête vers la droite, là je le vois debout en train de me fixer. Sur le coup je pense que c’est parce que il m’a vu en train de lorgner dans sa chambre.

_Euh désolé, je suis venue récupérer les vêtements que… que Sandra m’a dit de venir prendre et…

Je commence à bafouiller.

_T’inquiètes y a pas de soucis, vas-y, ils sont dans le panier.

Sa voix me transporte, je me demande si je lui plaît, il est là debout face à moi avec une serviette autour du cou. Hein ? Une serviette sur le cou ? Attends, des gouttes d’eau suintent de son beau visage, j’ai envie de descendre mon regard mais je me demande si c’est une bonne idée, non ! Et si c’était mon unique occasion ? Et si ? Arhhh et merde, je me pose encore trop de question. Je suis mon instinct et je descends lentement mon regard. Son corps est parfait. Il est toujours là debout. L’entrevue n’a fait que quelques secondes qui passent très lentement. Soudain plus bas je vois un long Dagober qui commence à prendre vie. Je comprends mieux pourquoi sa culotte était gonflée la fois précédente. Il cache un sacré anaconda là dedans. Six secondes se sont écoulées depuis. J’ai envie de rentrer dans la chambre mais j’ai aussi envie de me jeter sur son Dagober qui commence à se raidir. Mais pourquoi durci-t-il ? Ah je vois, je lui plaît également. Dans ce cas je vais me laisser désirer encore un peu.

Je tend ma main vers son serpent, dix secondes déjà, je me rapproche en même temps, il vient vers moi, je suis à quelques centimètres de le saisir quand tout à coup je bascule ma main vers la poignée de la porte et je lui tourne les talons. Douze secondes, je sens sur mon poignet une prise dont je ne peux me dégager, que va-t-il faire ? Il retire mon poignet de la porte, quinze secondes. Je sens dans ma main tout à coup une chaleur soudaine, c’est son Dagober, ou plutôt son Anaconda.

_Que voulais-tu faire ?

Vingt secondes, je ne répond pas à sa question. Je ne suis pas ici pour répondre à un interrogatoire, si je suis là c’est pour lui.

Il laisse ma main, mais la mienne semble collé, je ne veux pas la retirer. Il veut se dégager, je resserre la prise, il ne bouge plus.

_A Quoi tu joues ? Dit-il

Je le regarde dans les yeux,

_Ça dépend à quel jeu tu veux que l’on joue.

Ma réponse le fait ricaner,

_Peux-tu supporter ce que tu tiens dans ta main ?

_Ça dépend si tu sais y faire.

_Je pense que tu ne sais pas à qui tu parles.

_Dans ce cas prouve-le moi.

Cette fois-ci je ne veux pas me défiler,

_Je n’ai rien à te prouver, si tu veux que je te ba**e ça on le fera un autre jour, Sandra ne va pas tarder à arriver. Rentre prendre les vêtements et vas les laver.

Quarante-cinq secondes, je retire doucement ma main et je rentre dans la chambre, je récupère le panier et je passe devant lui, il est dans mon dos, je n’ai pas envi de partir. Je m’arrête et me tourne, il est toujours là.

_Approche !

Me dit-il d’une voix autoritaire. Je m’exécute. Je suis devant lui, il se baisse très lentement et pose ses lèvres sur les miennes.

Je suis dans la buanderie depuis dix minutes déjà, je repense à ce qui viens de se passer. Je ne savais pas que je l’attirait aussi. On a bien fait de s’arrêter au baiser car je ne sais pas comment faire pour supporter cet Anaconda en moi. Certes j’avais dit que je pouvais mais c’était du pur bluff. Et dire que j’avais déjà perdu tout espoir au point de sortir avec ce Jean, mais espérons qu’il soit au moins utile à mes fins.

En faisant l’inventaire des vêtements qu’ils restaient à laver je me suis rendu compte que j’avais oublié mon téléphone dans la chambre de mon soi-disant petit ami Jean, les émotions m’avaient trop pris la tête. Je m’y rend tout de suite pour le récupérer.

Je suis devant la porte, je la pousse, elle s’ouvre, heureusement qu’il est là, je m’avance vers la chambre, c’est étrange, je l’ai laissé au salon tout à l’heure. Je suis devant la porte de sa chambre, des bruits sourds se font entendre, des bruits bizarres, je me demande de quoi il s’agit. Je pose ma main sur la poignée, j’appréhende mal le fait de l’ouvrir, je n’ai pas envi de savoir ce qui ce passe derrière cette porte, j’ai envie de rentrer, j’enlève ma main, je prends la direction de la sortie. Mais de quoi ai-je peur ? De le voir avec une autre fille ? Je ne ressens pas des sentiments à son égard, dans ce cas pourquoi ? Pourquoi je me défile alors que je peut bien le confronter ? Peut être il s’agit d’autre chose.

Cette fois-ci je pousse la poignée, et là qu’est-ce que je vois, Jean en train de ba**er cette garce de Grâce. J’ai envi de vomir, je prends mon téléphone et je m’en vais en courant.

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