20.09.22, JEUX

Une minute de lecture

Je me souviens de ces interminables parties de Monopoly avec mon frère et ma sœur. Et les jours d'école, quand il était temps d'aller au lit ou de manger etc, on posait délicatement le jeu dans un coin pour pouvoir poursuivre plus tard, chacun cachant précieusement sa fortune et ses cartes. Il arrivait aussi parfois que, sur un coup de triche et de colère, le plateau s'envole poussé par un poing rageur.

Pas de télévision, pas d'écran, des livres, des balades, des jeux de sociétés. Il y avait aussi nos poupées, précieuses car on en avait peu. Notre grand-mère paternelle Odette nous avait offert à chacune un poupon baigneur mi-tissus, mi-plastique que nous avons gardé très longtemps et dont je me souviens très bien malgré les années.

Elles étaient blondes aux yeux bleus, et j'avais agrémenté le regard de la mienne d'une goutte de vernis à ongles à paillettes argentées. Les cheveux de celle de ma sœur étaient plutôt jaune prune, brillants.

Je les revois très bien mais je ne me remémore pas les noms que nous leur avions certainement donnés.

Ce fut un cadeau précieux.

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