LA PEUR QUI RÔDE, Chapitre 1

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Deux affaires vont marquer la vie des habitants de l'Oise, avec deux tueurs en série qui ont semé les victimes et la terreur dans la région.
La troisième, avec un personnage dans une autre catégorie, Jacques Mesrine, le célèbre bandit * qui fit tant couler d'encre.


C'était en automne ou en hiver, il faisait nuit assez tôt ou alors il était tard, peut-être parce qu'en l'absence des parents nous n'étions pas obligés d'aller au lit de bonne heure. Seuls à la maison, mon frère, ma sœur et moi avions commencé une partie de Monopoly épique. Nous étions contents qu'ils soient invités à manger par des amis et nous tranquilles et autonomes.
Nous avions pris le repas que maman nous avait préparé. Tous les contrevents fermés et attachés de l'intérieur, fenêtres et porte étaient bouclés. Notre père était un personnage porté à la surprotection.

Donc nous étions en train de jouer quand il y a eu du bruit aux volets de la cuisine. On s'est figés. Ça grattait, ça appuyait. Ce n'étaient pas des équipements de bois super épais et solides. Plutôt un model en lattes qui se repliait en trois sur eux-même et s'accrochaient à l'encadrement de la fenêtre pour la journée. Le bruit s'est déplacé, passant du salon à la cuisine.
Anne et Richard commençaient à stresser et s'affoler cherchant à se cacher . J'avais peur aussi, surtout avec toutes les conversations des adultes au sujet d'un criminel et d'un tueur en série.
Le bruit a continué, du coup j'ai caché les petits dans des placards, j'ai pris une raquette de tennis et je suis allée aux volets de notre chambre que quelque chose secouait à présent. J'avais peur, j'ai attendu un peu et j'ai craqué. Je ne pouvais plus rester sans agir. J'ai ouvert brutalement le volet et balayé l'air de toutes mes forces avec mon « arme ». C'est étonnant la sensation de détachement que j'ai ressentie au moment où j'ai lâché prise !

Et le quelque chose qui avait fait tout ce bruit a bondi à l'intérieur. J'ai poussé un cri et refermé immédiatement. J'ai crié une seconde fois, de soulagement et j'ai dis aux enfants qu'ils pouvaient sortir des placards.

L'alerte était passée et on riait tous les trois, car ce qui avait bondi à l'intérieur, c'était notre chat Albert qui ne voulait pas dormir dehors !!!

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