(La jeune dame)

Il y a de ces hommes réfléchit

Le pas très lent, fléchit vers l’infini

Hésitant un moment, souvent longtemps

Attendant, la valise vers l’avant

Ils oscillent entre deux mondes, indécis…

Si fière, au delà de la frontière

Ils ont traversé, un pied, tout léger

Pour l’occasion, vernis est le soulier

Prêt, pour cette dernière avancée

Et l’autre pied ? Piégé, enraciné

Usé est le soulier d’avoir cherché

D’avoir trouvé vitrine, même fermé

Ils en admirent l’intériorité

Pour vaciller vers l’oubli, ils attendent…

Et puis, changeant leur valise de main

Reculant un instant, côté humain

Demain, en vie, ils y seront certain

Ainsi sont-ils, ces hommes réfléchis

En voici un justement

Que je connais finement…