Chapitre 3- Freya

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Contrairement à Maleïka, Freya n’avait pas besoin de trône. S’asseoir sur un rondin au milieu de ses guerriers lui suffisait bien que sa couronne d’argent posait toujours sur sa tête. Elle gueulait comme un homme, son verre de vin à la main, acclamant son champion, pariant et jurant lorsque celui-ci perdait.

- Frappe et pars le coup, hurla-t-elle bien que sa voix n’était qu’un murmure au milieu des cris de ses guerriers.

Au centre du camp au milieu des nombreuses tentes alignées, des duels se déroulaient. Ses troupes ne partiraient que dans un lever de soleil, une fois que tous les drapeaux mauves émergeraient de la terre. Freya avait divisé son armée en deux : une planterait les fanions le matin, l’autre l’après-midi pour délimiter la nouvelle frontière entre les deux royaumes. Le soir, les hommes s’entraînaient et la Reine adorait assister au spectacle.

A Nahrolia, plusieurs espèces cohabitaient. Les principales créatures étaient les humains. Aussi bons que mauvais, ces êtres composaient les trois quarts de la population mondiale. Le dernier quart correspondait aux différents peuples de la nature : les végétaux, les animaux, les rocheux. A leur naissance, ils ressemblaient à des bébés humains. Avec l’âge, ils se transformaient peu à peu. Plus ils étaient jeunes, plus ils se fondaient avec les hommes. Au contraire de leurs aînés qui s’exilaient dans la nature pour se métamorphoser en végétaux ou en animaux. Plusieurs guerriers de Freya faisaient partis de ces peuples. Il n’était pas rare de voir des guerriers couverts de poils, d’écorce, d’écailles ou même de glace.

Le chant du fer résonnaient tel un entrechoc de cymbales dans la combe sablonneuse. Les ombres dansaient tels deux fantômes tandis que les flammes se gonflaient comme les voiles d’un bateau. Le duel ressemblait à un ballet, les guerriers en étaient les danseurs, la musique le cliquetis des épées. Soudain, la douce sérénade cessa et ne brisait le silence que le crépitement des flammes et l’affaissement des buches de bois. L’un des chevaliers précipita son adversaire à terre, la pointe de son arme sur sa gorge. Des cris s’élevèrent.

– C’était un magnifique combat, le félicita-t-elle en se levant.

– Qui osera défier le plus grand guerrier de la Reigaa ?

Son visage était à moitié dissimulé dans l’ombre, son sourire n’en n’était que plus menaçant. Mais Freya était bénie des Ases et une Reine.

– Moi.

Valkar pivota sur ses talons et fléchit les jambes au son de sa voix. Il lui faisait face, les yeux brillants, les coudes sur les genoux.

– Ma Reine.

Freya ignora les protestations de son corps. La métamorphose était proche, de quelques heures tout au plus.

– Qu’on me donne une épée.

Les pas d’un humain sur le sable, le poids familier de l’acier dans les sa main. Que des bribes de souvenirs avant que la Reine ne se jette sur l’homme. Ce dernier ne fut pas assez rapide, malgré sa physionomie avantageuse, pour éviter le coup qui l’atteignit au tibia. Il chancela mais se rétablit rapidement. Les doigts de Freya s’enroulèrent autour de la lame tranchante et des minces filets de sang coulèrent le long de ses phalanges avant que la terre ne les avale goulûment. La surprise se lut dans les yeux de Valkar. Freya vrilla son regard au sien et elle saisit la seconde où son adversaire était déstabilisé. D’un mouvement la jeune femme repoussa l’épée et le torse de Valkar fut à sa merci. Elle posa la pointe de sa dague contre sa jugulaire.

– Trop lent. Trop prévisible. Tu fixes l’endroit opposé où tu comptes attaquer. Un ou deux coups et ton adversaire comprendra ta tactique. Taches de t’en souvenir.

Freya rengaina sa dague et la glissa dans sa ceinture. Ses yeux dévièrent de quelques centimètres et fixèrent la noirceur des sous-bois. Elle devait y aller et attendre que la transformation opère. Le sortilège de la sorcière était puissant mais seulement si on œuvrait avec et non contre.

Ses os commençaient à l’élancer, à s’allonger et à se raccourcir pour d’autres. Le rythme de son cœur s’accélérait, chacun de ses battements se répercutait contre son crâne. Mais d’abord, elle devait arrêter les saignements. Elle ordonna à un homme de lui apporter un bandage. Celui-ci s’inclina avant de détaler dans la direction opposée, vers l’infirmerie.

Freya plia ses doigts et constata que le sang cessait déjà de couler. Ce n’était qu’une blessure superficielle mais la douleur, elle, était bien présente.

– Etait-ce bien prudent ? L’interrogea Aggo.

– Certains hommes oublient qu’ils sont des hommes. En tant que commandante, mon devoir est de le leur rappeler.

– Au prix de votre vie ?

Aggo ne parlait pas de cet affrontement. C’était toute sa carrière qu’il mettait en jeu. Freya leva ses yeux vers son conseiller et c’est d’une voix dure qu’elle répondit :

– C’est le devoir de toute Reine. Nous naissons pour notre peuple et nous mourrons pour lui, tel est notre fardeau.

Elle espérait que son royaume était satisfait. Le poids du pouvoir n’était pas aisé à porter et la Sorcière ne cessait de la mettre en garde : un seul mauvais choix pouvait mener le plus sage des hommes vers une folie meurtrière.

– Le peuple est-il content, Aggo ? Réponds-moi sincèrement. C’est un ordre de ta Reine.

Peu aimaient affronter la vérité en face mais Freya se plaisait à dire qu’il fallait là une certaine forme de courage. Aggo souffla, la guerrière ne vit que le profil grave et beau de son visage comme figé dans le temps. S’il avait été plus jeune et quelques rides en moins, peut-être aurait-elle consentie à lui ouvrir sa couche et ses cuisses une fois le vin monté à sa tête.

Une quarantaine de paires de muscles se contractèrent pour lui faire froncer les sourcils.

– Le peuple n’a plus qu’un souhait pour être comblé : la mort des Agkars.

– Ma Reine, intervint une voix fluette. On m’envoie vous porter ceci.

Freya dévisagea avec insistance l’Homme Roche qui lui tendait un bandage humide. Les traits et la courbe élégante de sa mâchoire lui rappelait quelqu’un mais elle ne parvenait plus à superposer un visage au sien. Les principaux Hommes Roches qui la servaient étaient des Hommes de Glace. Les os de cette espèce se recouvraient de givre et perçaient leur peau. Des morceaux de glace remontaient le long des avant-bras de son guerrier qui laissait deviner son jeune âge. Les Peuples Natures, aux yeux des mortels, faisait partie de ces créatures immortelles.

Elle le remercia d’un signe de tête et s’apprêta à tendre la main lorsqu’un éclair d’argent fusa. Le torchon tomba à terre en ondulant sous le vent alors que le visage du guerrier des glaces troqua sa belle couleur bleue contre le blanc de la terreur.

– Aggo ! Veux-tu bien me dire ce que tu fais.

– Je sauve votre vie.

– Non….Votre Grâce…Telle n’était pas mon…

Les mots se pressaient contre ses lèvres tels des parasites mais seuls des bégayements étaient audibles.

– Me tuer ?

– Du poussemauve. Un poison qui se mêle à votre sang et vous étouffe en quelques minutes. Le bandage en est imbibé.

– Comment sais-tu cela ?

– La domestique de votre mère a été assassinée par du poussemauve. De la même manière que vous si je n’avais décelé la supercherie à temps.

La Reine baissa les yeux sur le torchon maculé de terre.

– Est-ce vrai ? Demanda-t-elle au guerrier.

– Je…Non…Bien sûr que non.

– Dans ce cas, tu insinues que Messire Aggo est un menteur ?

Les yeux de celui qu'elle consideraiy comme un enfant était si écarquillés que Freya pouvaient distinguer les vaisseaux se dilater.

– Je ne savais pas qu’il y avait de la poussemauve, je le jure.

Sa voix se fit plus aigüe sur le dernier mot.

– Le mensonge ne te sied pas, jeune guerrier. Tu ignorais que c’était du poussemauve mais tu savais que c’était du poison.

Le pauvre porta la main à son cou et ses doigts s’accrochèrent à sa peau comme si elle était un étau qui l’empêchait de respirer. Des larmes humidifièrent le coin de ses yeux. Soudain, ses jambes se dérobèrent sous son poids.

– Ayez pitié, pleurnicha-t-il. Je n’ai rien fait. C’est lui qui m’a demandé de vous l’amener. Je n’ai rien à voir avec ça.

– Lui ? Répéta Aggo en abaissant son arme sur la clavicule de l’Homme Nature. Il frémit lorsque l’acier rencontra la côte de maille dans un cliquetis guilleret qui n’avait rien de circonstance.

– Il suffit, intervint Freya. Laisse-le, Aggo.

L’homme lui coula un regard interrogateur mais devant le visage glacial de la jeune femme, il esquissa deux pas en arrière.

– Merci, hoqueta-t-il les yeux brillants de larmes.

Durant le jour, ils devaient posséder l’éclat des gemmes mais l’obscurité avalait la moindre étincelle y compris celle des pierres précieuses.

– Qui t’as donné cette bande ?

Il geignait, tel un enfant apeuré, telle une femme avant un viol.

– Parle.

– C’est moi.

La foule qui se rassemblait autour d’eaux s’écarta pour dévoiler un autre guerrier des glaces. Celui-ci avait des cornes légèrement plus grandes.

– Toi, gronda-t-elle.

Sa voix n’était plus qu’un grognement. La louve prendrait bientôt le dessus sur l’humaine.

– Approche.

Elle s’efforçait de contrôler le ton qu’elle employait afin qu’il paraisse clair mais ferme alors que l’animal aurait préféré hurler. Tandis qu’il balançait son corps d’une jambe à l’autre pour venir à sa rencontre, son courage s’accroissait. Il n’était plus le gamin écrasé sous la peur qui lui avait servi une coupe de vin quelques jours plus tôt. Une fois à sa hauteur, il cracha et gifla son acolyte. La salive se mêlait à la terre alors que les guerriers amassés retenaient leur souffle.

– As-tu osé me cracher dessus ?

Freya détacha chaque mot, les prononça lentement et les laissa rouler sur sa langue. Ils promettaient une mort lente et des cris d’agonie.

– Vous n’êtes que des catins qui se prennent pour des seigneurs. Une femme se doit de contenter son mari et de lui offrir des fils (son regard la déshabilla de haut en bas), pas se promener avec des pantalons et se prendre pour un homme.

Freya rejeta sa tête en arrière et partit d’un éclat de rire.

– J’ignore si j’admire ta bravoure ou si je déplore ta stupidité. Quoi qu’il en soit, j’espère que tu gueuleras autant lorsque la mort viendra t’offrir son bras.

La protestation de ses muscles sonnait comme un décompte. Il lui restait une heure avant de revêtir sa peau d’Agkar et de libérer une nouvelle meute de paysans enragés sur la Reigaa.

– Saisissez-les, ordonna-t-elle.

Les guerriers se précipitèrent sur les deux Hommes Natures. Les uns tenaient bras et jambes, d’autres empoignaient leurs cheveux pour révéler leur gorge.

– Chienne, dit le grand tandis que le petit pleurnichait telle une gonzesse.

– C’est ton frère ? L’interrogea-t-elle en laissant l’index courir sur la mâchoire du petit. Oui, il ne peut être qu’ainsi.

Leurs visages se superposaient on ne peut mieux. Seule la couleur de leurs yeux divergeait.

– Aggo. Apporte-moi une torche. Et veille à ce que la flamme soit grande. Je me dois de vous punir avant de vous renvoyer à Shagal. C’est bien lui que vous servez, n’est-ce pas ? Comment vous êtes-vous infiltrés dans mon armée ?

– C’était la partie la plus facile. Il nous suffisait de récupérer deux de vos armures sur les cadavres.

– Vous connaissez le châtiment réservé aux voleurs et aux violeurs. Celui des empoisonnements m’est inconnu, c’est pourquoi vous aurez le privilège de goûter au premier d’une longue série.

Freya se tourna vers le guerrier des glaces qui couinait. Si elle pouvait encore appeler ce pleutre un guerrier.

– Je conçois que ton rôle n’était que de m’apporter le bandage et que tu ne fus pas le cerveau de l’opération visant à m’assassiner. Je serai miséricordieuse et te laisserai la vie sauve.

– Merci, ma Reine. Merci.

– Ne me remercie pas tout de suite. Messire Rotah, apportez-moi votre épée.

En voyant la lame danser aux doigts de l’ennemi, son prisonnier commença à s’agiter.

– Dans une chaîne, chaque maillon est important. Il permet de solidariser ou de briser. Tu n’as pas eu la force nécessaire pour refuser ou assumer pleinement tes actes. Je suis Reine et mon devoir est d’apporter la justice. Tu as voulu me tuer de ta main gauche. C’est celle-là que je revendique.

Il fallut trois coups pour séparer le membre du bras. A chacun, l’Homme-Nature hurla. Le premier sectionna une partie de l’os, le deuxième le rompit. Ne restaient que tendons et des lambeaux de chair pour lier la main au bras. La lame vibra au creux de sa paume lorsque les derniers bouts se scindèrent en deux. Des larmes roulaient sur les joues du prisonnier et dans ses yeux se lisaient peur et douleur.

– Emmenez-le à l’infirmerie. La plaie ne doit pas s’infecter.

Les chevaliers tirèrent l’homme des glaces qui se laissait choir en gémissant de douleur.

– C’est ta main qu’elle a coupée. Pas ta jambe. Marche.

Les reniflements s’éloignèrent jusqu’à s’évanouir dans la nuit. Freya tendit la main pour s’emparer de la torche. Sous la lueur des flammes, le visage du grand frère était hideux. Ses lèvres retroussées dévoilaient des dents pointues qui pouvaient déchiqueter la viande sans la moindre difficulté. Freya rapprocha la torche de ses yeux jusqu’à toucher la peau sombre. Il hurla. D’un geste vif, elle s’éloigna et ordonna à ses guerriers d’étouffer les flammes. La chair était rougie et le vent qui soufflait sur la plaie lui apportait l’odeur de la peau brûlée. Elle recommença sur le côté droit du visage puis sur l’arête du nez et les mains. Les larmes perlaient empruntant différents chemins selon les sillons pour dévaler sa joue. La douleur était vive mais il eut le courage se taire. Le guerrier des glaces était défiguré, la chair noircie pendait et du sang suintait de ses nombreuses plaies. La glace sur ses bras ne fondit pas.

– As-tu mal ? Chuchota Freya.

Sa bouche était craquelée et le moindre mouvement de ses lèvres lui faisait souffrir le martyr. La Reine le lisait dans ses yeux.

– Oui.

– Excellent. Lorsque tu mourras, n’oublie pas de dire aux morts que l’on ne trahit pas sa Reine.

Il marmonna quelques paroles et Freya crût entendre le mot frère.

– Mes guerriers prendront soin de lui. Nous le renverrons à ton roi avec tes os. Maintenant : meurs.

Elle laissa tomber la torche qui rebondit sur les genoux de l’homme-glace. Les flammes léchèrent les tissus avant de s’attaquer à la chair.

Elle pivota sur ses talons et croisa le regard d’Aggo. Le chevalier acquiesça. Le charme commençait à agir : ses guerriers oubliaient sa présence. Bientôt le royaume entier oublierait que leurs souveraines disparaissaient une semaine par mois. Freya leva les yeux vers la lune complète à ses trois quarts tandis qu’elle sortait du camp. Ils la prenaient pour un fantôme, elle en était un maintenant. Elle eut une pensée pour ses sœurs : auraient-elles la chance d’être ensemble cette fois ? Cilanna était-elle déjà rentrée de son conseil ? Ou se verraient-elles sous leur formes de louves ? Freya ignorait ce qui se passait durant cette semaine car leurs souvenirs s’effaçaient. Le peu qu’elle savait, elle le tenait de la Sorcière et des ignominies que les paysans racontaient. Un jour, il y a maintenant quatre ans de cela, l’enchanteresse leur révélait que tout n’était que cruelle vérité. Des monstres qui ignoraient en être. Pourtant Freya savait aussi qu’elle aimait être louve ; elle se sentait toujours en paix après être redevenue humaine, après avoir tué des innocents.

J’ai du sang sur les mains sous quelques formes que ce soit.

Freya s’éloigna de quelques pas du campement lorsqu’une voix l’interpella mais ce n’était que le chasseur qui l’avait suivi. La Reine aurait pu demander pourquoi, pourtant elle décréta que cela n’avait aucune importance. Certains, plus coriaces que d’autres, mettaient plus de temps à succomber aux sortilèges d’une sorcière. Le chasseur rétrécit la distance qui les séparait de ses longues enjambées.

– Comptes-tu me reprocher cette mort ?

– Non.

Freya nota l’intensité du regard qu’il posait sur elle. Non pas comme un domestique regardait sa maîtresse mais comme un homme désirait une femme. Jamais personne ne la regardait ainsi. Ses guerriers la craignaient, la respectaient mais aucun homme n’avait eu l’impertinence de la fixer ainsi. Elle aimait l’audace dont il faisait preuve. Elle s’arrêta et s’apprêta à le congédier.

– Quel est ton nom ?

Il ne répondit pas. Son visage ne trahissait rien : ni ses yeux, ni la crispation des muscles de sa mâchoire. Il se contenta de fixer un point visible seul de lui seul.

– Tu n’aimes pas ton nom ou préfères-tu que je l’ignore ?

– Mon ancien nom ne me correspondait pas.

– Alors je vais t’en donner un autre. Y en a-t-il qu’il te plairait de porter ?

Freya le regarda droit dans les yeux. Elle était Reine, elle avait le droit de modifier les prénoms si cela lui chantait.

– Si j’ai le choix, j’aimerai m’appeler Oron.

Un choix qui lui convenait. Au premier abord, ce n’était pas un bel homme. Son nez crochu, sa mâchoire trop forte pour être attirante, ses yeux enfoncés dans ses orbites, ses jambes arquées ne répondaient pas aux critères de beauté. Sa physionomie laissait deviner un corps svelte, musclé et endurant. C’était son seul point positif aux yeux des femmes.

– Dans ce cas, ce sera Oron. Va à l’infirmerie me chercher un remède contre le poussemauve.

Cet ordre n’était qu’une excuse pour l’inciter à s’éloigner. Au bout de quelques secondes, il la dévisagea comme un fantôme : le charme avait eu raison de lui. Il pivota sur ses talons et retourna au camp.

Freya s’enfonça dans les bois.

Une fois qu’il entendit le caractéristique bruissement des feuilles piétinées, le chasseur se retourna. Il ignorait quel enchantement s’emparait du campement et pourquoi la Reine faisait route dans l’obscure forêt. Mais le chasseur savait autre chose dont la Reine n’avait cure : il était insensible à la magie. Peu de gens avaient ce don, un ou deux par génération tout au plus et cette femme l’intriguait. Sans plus attendre, il dégaina son épée et la suivit pour perdre sa trace quelques minutes plus tard. Freya avait disparu.

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