Chapitre 5: La marche de Tarakles

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J'avais percuté, ce vieux fou de Marc et sûrement d'autre avant, je ne sais comment, appelés les quatre éléments des miracles. L'un d'eux, Tarakles, allait s'en prendre au force de l'ordre. Tout en conduisant, je cherchais à tâtons la bouteille achetée à la station service pour la vider d'un trait. Ma radio était réglée sur la fréquence de la police. Tout à coup, un appel d'urgence, on attaquait le poste de police, « Vite vielle bagnole, je ne dois pas rater ça. » Pour une fois, la justice allait être rendu dans ces murs.

Arrivé à destination. Je prends mon Canon, je l'avais réglé sur vidéo, j'étais sorti de ma voiture et me dépêchais d'atteindre l'entré, deux flics y étaient allongés, mort. J'entrais dans le bâtiment, c'est là que je l'ai vu, Tarakles, tout de noir vêtu, marchait à pas lent vers le bureau du chef de police. Des agents couraient dans sa direction matraque en main, mais l'ombre les esquivaient puis les attaquaient les un après les autres, les flics tombaient sous les attaques du héro. D'autres policiers faisaient feu, mais cela ne semblait rien faire à Tarakles qui avançait toujours à la même allure. Tout se passaient très vite, l'ombre anéantissait ses ennemis les un après les autres. Je suivais l'action dans le cadre de mon appareille photo. La chaleur devenait insupportable, et Tarakles n'avait plus qu'un ennemi à abattre, le chef en personne. Il ouvrait le bureaux où sa prochaine victime se trouvait, d'un geste lent il avait pris une grande épée dans le revers de sa veste et l'avait plantée en plein cœur du policier en chef.

L'ombre avait repris son arme et se tournait maintenant vers moi, ses carreaux rouges me dévisageaient. Il approchait toujours de son pas lent et régulier, il arrivait à mon niveaux, il s'était arrêté. J'avais mille questions à lui demander, et je dis:

« Pourquoi, pourquoi faites-vous ça ? »

Pour seule réponse l'ombre avait dit :

« C'est une bien belle soirée pour mourir. »

« Vous dites ? »

« Il me reste une œuvre à finir. »

Il avait pointé son index sur moi et l'avait posé sur ma poitrine, une chaleur atroce se faisait sentir dans tout mon corps, sans même m'en rendre compte j'étais tombé à terre, le souffle court, j'avais du mal à respirer. Il me dit enfin :

« Il y a quelques nuits de cela, une fille était en danger, et toi, toi un homme, tu n'a pas levé le petit doigt pour lui venir en aide, tu t'es donc rendu coupable au même titre que ces deux hommes du drame qui ronge cette ville. Voir la souffrance et ne rien faire pour la faire disparaître, c'est l'accepter. »

L'ombre avait repris sa marche, lente, silencieuse. Il ouvrait la porte qui le mènerait à la sortie et dit :

« C'est vraiment une belle soirée pour mourir. »

Mon père était policier, il en est mort, j'ai dénoncé des crimes fait au nom de la justice de cette ville, mais sans m'en rendre compte je n'avais jamais essayé d'y mettre un terme. Maintenant il est trop tard, mon corps brûle de l'intérieur, mais j'emporte avec moi un souvenir, celui de deux petits verres ronds et rouges, qui je le sais, rendront son sens au mot ''justice''.

***


Deux nuits plus tard.

Dans la boite de nuit, où tout est permis trois hommes se dirigent vers une jeune femme assise au bar.

« Bonsoir ma jolie, notre patron voudrait te rencontrer, il te trouve à son goût. »

La jeune femme, avait les cheveux mi-long brun, les traits fins et des yeux verts.

« Tu t'appelles comment ma jolie ? »

La femme s'était levée, avait posé sa main sur l'épaule de l'homme qui l'avait accosté, une main qui ne portait qu'un seul bijou, une chevalière, à l'index, et en son centre une croix. Elle dit :

« Je m'appelle Carmen. »

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