Devinette pour érudits #2
Ma naissance fut l’ombre d’un empereur, ma mort l’aurore d’une république.
Ma vie se déclina en exil et en orages, bercée par le tumulte des siècles.
On me feuillette parfois dans la jeunesse, mais on ne m’entend qu’après avoir souffert.
Chez moi, les figures s’effacent sous les destins impitoyables : l’enfant errant, la femme sacrifiée, l’homme traqué.
Des noms résonnent comme des échos éternels — celui de l’innocence volée, du rêve brisé, du combat démesuré.
Et partout, les vestiges d’une clameur gravée dans l’histoire : le cri d’un peuple, l’appel d’un cœur, la sentence d’un juge.
Alors ?
Qui suis-je ?
Si vous avez la réponse merci de le mettre dans un commentaire. Laissez une trace, même infime, même hésitante. Car les mots refusent d’être condamnés au silence.
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