Un soutient inattendu
2 semaines plus tard
Je suis sur la terrasse, je regarde la mer au loin. C’est la seule chose que je fais depuis deux semaines. Depuis que je sais, ce qui s’est passé ce fameux jour. Ma douleur est de plus en plus forte, le temps ne m’aide pas à aller mieux ! Je me pose toujours la même question. Pourquoi mon oncle à fait ça cela dans le dos de mon père ?
Toujours perdue dans mes pensées, quand une main se pose sur mon épaule. Je préfère ne pas y prêter attention, jusqu’au moment où il me tourne de force pour lui faire face, Valentino se tient devant moi, je ne l’ai pas vu pendant ces deux semaines. Mais vu son regard, je comprend qu’il s’inquiète. Lorie à du le prévenir.
– Tu ne vas pas mangé un peu ? Dit-il en me montrant la table
– Non, je veux être seule ! J’essaye de me dégager de son emprise, mais peine perdue j’ai perdu le peu de force qu’il me restait.
Il me regarde comme si j’étais un fantôme à vrai dire c’est peut-être le cas. Il soupire, mais d’un coup je suis dans ses bras et il me porte jusqu’à la table. Il ne me laisse pas m’asseoir sur une chaise, il préfère me pose sur ses genoux, pour que je ne puisse pas partir en courant.
– Bon, maintenant, tu vas mangé ou je te fais manger de force, à toi de choisir.
– Je ne veux pas mangé !
– Il le faut pourtant.
– Non ! Crie-je
– Almaz, sa voix est calme presque un murmure. Il faut que tu manges, c’est important d’accord.
– Non, c’est hors de question !
– Bon, tu as gagné, je vais appeler le médecin et il vas te poser une perfusion, il attend juste mon accord pour le faire.
– Quoi ! Non, pas une aiguille !
– Alors, mange sinon tu l’auras cette aiguille.
Il me tend une fourchette et m’indique le bol avec des fraises.
– Juste le bol, d’accord.
Je le regarde mais je sais bien que je n’ai pas le choix. Le médecin se trouve dans le salon et pour la première fois depuis deux semaines je vois tout l’équipement prêt. Je déglutis, et commence à manger Val ne me lâche pas. Comme pour me dire que je n’ai pas le choix et c’est bien ce que j’ai, pas le choix. 1 heure plus tard je finie le bol, avec une forte envie de vomir.
– Tu vois que tu pouvais le faire.
– J’ai envie de vomir.
– Repose toi ça vas passé.
– Non ! Lâche moi.
Chose qu’il ne fait pas, à la place il me rapproche de lui et me caresse les cheveux pour que je me calme. Au début ça n’a pas un grand effet, mais 10 minutes plus tard je commence à me calmer. Je le regarde, il a l’air moins inquiet, enfin jusqu’à la vague des émotions que j’ai refoulé pendant tout ce temps me submerge. Sans savoir pourquoi je me met à pleurer à chaudes larmes, ses bras se serrent encore plus fort autour de moi. Jusqu’à ce que je me calme et m’endorme dans ses bras. Tout semble tellement normal, moi dans ses bras entrain de dormir. A mon réveil je me trouve dans mon lit. Il me faut plusieurs minutes pour me rappelée ce qui c’est passée. Je vais devoir laisser court à mes émotions mais cette fois-ci à ma manière. Je m’habille et descend dans le salon, Lorie me fait un grand sourire alors que je prend une tasse de thé et une pomme, je lui rend son sourire. Je cherche du regard si Val est là, j’ai besoin de lui demander un service. Mais le voyant pas je me tourne vers Lorie.
– Lorie ?
– Oui, Madame
– Dîte moi, vous savez ou se trouve Val ?
– Oh Monsieur Valentino se trouve dans son bureau.
– Merci !
– N’y allez pas! Il a demandé à ne pas être dérangé mais je peux lui dire que vous êtes réveillée et que vous désirez lui parler ?
– Merci, vous pouvez le faire, je serais sur la terrasse.
À ce moment là, la porte du bureau s’ouvre et Axel en sort. La voix de Val est forte comme s’il était énervé après une personne.
– Bonjours Almaz
– Bonjours Axel, dit moi il est énervé ?
– Oui, il vaudrait mieux ne pas le déranger pour le moment.
– Oh d’accord.
– Ça ne vas pas ?
– Si un peu mieux, mais j’ai besoin de lui parler un peu
– D’accord, je pense qu’il vas venir te voir de toute façon.
– Merci Axel
– De rien.
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