Essai sur le bonheur

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Le bonheur des autres est-il plus important que le nôtre ? Est-ce réellement possible de trouver son bonheur en créant celui d’autrui ?

Ça se saurait, étant donné que c’est probablement la solution pour un monde parfait. En réalité, il existe des hommes et des femmes à peu près dans ce cas-là : on les qualifie d’altruistes.

Une personne altruiste s’occupe des autres de façon généreuse et désintéressée, aussi son soutien et son appui aux nécessiteux peuvent être perçus comme un devoir de bonne conscience, mais peut-on parler de bonheur ?

Le bonheur, c’est la joie complète et perceptible. Personne n’a jamais dit « je ressens une profonde joie ! », en revanche il n’est pas rare de se sentir heureux, ou de se définir ainsi auprès des autres. La joie est un état d’esprit, tandis que le bonheur est une véritable sensation, qui parcoure notre corps tout entier ; c’est un sentiment, une émotion. Le bonheur est un bien merveilleux mais facilement brisé. D’un jour à l’autre, on le perd, le retrouve, mais jamais il ne nous quitte vraiment. Voilà ce qu’est, pour moi, le bonheur.

Ce que j’appelle le bonheur des autres, c’est celui que l’on peut discerner. Personne ne connaît ni les sensations ni les sentiments des autres, du moins pas les plus forts : la haine, l’espoir, le désespoir, l’amour… Et le bonheur. Par celui qui est perceptible, j’entends celui qui est visible. Le bonheur fugace, celui qui ne dure que le temps d’un sourire.

Si l’on reçoit un cadeau, l’on sourira autant pour le plaisir qu’il nous procure que pour satisfaire les gens qui nous regardent. Pour ne pas les décevoir. Aussi, qui, de l’offrant ou du gratifié sera le plus heureux ? Qui, du bébé qui s’extasie devant ses nouveaux jouets ou de ses parents qui le regardent les larmes aux yeux, sera le plus heureux ?

Je pense qu’il est essentiel de faire le bien autour de nous, de procurer de la joie à ceux qui nous entourent pour se sentir heureux. Il n’existe aucun dictateur, aucun conquérant qui un jour se considère vraiment heureux, sans vivre dans la crainte d’être détrôné, sans vivre dans la paranoïa constante.

Finalement, au terme de ma réflexion, j’en arrive à ce constat : le bonheur se trouve dans celui des autres.

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