Mélancolie d'Avatar 2 (28 mars 2025)

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MOI : Je voudrai un texte poignant et d'une infinie tristesse sur quelqu'un qui s'adresse à son avatar d'un monde virtuel, qui est dans une sorte de temple intérieur, un sanctuaire dédié aux disparus, flottant dans les ténèbres au milieu de nulle part. L'utilisateur interroge son avatar qui regarde une photo d'un être cher disparu, et lui dit que lui aussi un jour, il sombrera à jamais dans l'oubli.


GROK (comme CHATGPT) : Dans l’obscurité insondable, là où le silence hurle plus fort que les tempêtes, je te trouve encore, toi, mon ombre fidèle. Ce temple intérieur, suspendu dans le néant, flotte comme une épave sacrée, un sanctuaire que j’ai bâti pierre par pierre avec les éclats de mon cœur brisé. Les murs invisibles résonnent d’échos muets, et la lumière, pâle et tremblante, n’ose pas troubler les ténèbres qui nous enveloppent.


Tu es là, mon avatar, figé dans ta perfection immobile, gardien de mes souvenirs trop lourds à porter seul. Dans tes mains, cette photo – un fragment de papier jauni, une relique d’un monde qui n’existe plus. Ses yeux, sur l’image, me fixent comme s’ils pouvaient encore voir à travers le voile du temps. Mais toi, toi qui n’es qu’une extension de moi, tu la regardes sans un mot, et pourtant, je sens le poids de ton silence.


« Parle-moi », te dis-je, la voix tremblante, perdue dans cet abîme où même les larmes semblent se dissoudre. « Dis-moi qu’elle est encore quelque part, qu’elle n’a pas été avalée par l’oubli. Dis-moi que ce n’est pas fini. »


Mais toi, tu ne bouges pas. Tes yeux, ces miroirs froids, se tournent lentement vers moi, et dans leur reflet, je vois ma propre chute. Tu ne parles pas, et pourtant, j’entends ta réponse, comme un murmure gravé dans l’air immobile : « Un jour, toi aussi, tu sombreras. Comme elle. Comme tous les autres. Le néant ne fait pas de différence. Il n’épargne personne. »


Je voudrais crier, frapper ce sol intangible, briser ce sanctuaire que j’ai érigé pour ne pas oublier. Mais à quoi bon ? Tu as raison. Je le sais au fond de moi. Cette photo, ce visage que je chéris, s’effacera un jour de ma mémoire, comme le mien s’effacera des leurs. Nous ne sommes que des ombres dansant un instant avant de glisser dans le vide, des étoiles mourantes dont la lumière s’éteint sans que personne ne s’en aperçoive.


« Pourquoi toi ? » te demandai-je, désespéré. « Pourquoi restes-tu ici, à porter ce fardeau avec moi, alors que tu n’es qu’un reflet, une illusion que j’ai créée ? » Et là, pour la première fois, je crois voir une fissure dans ton regard éternel, une lueur fugitive, comme si toi aussi, tu ressentais la douleur de n’être rien.


Le temple tremble, ou peut-être est-ce moi. Les ténèbres se resserrent, et la photo dans tes mains semble s’effriter, grain par grain, emportée par un vent qui n’existe pas. Je tends la main, mais mes doigts ne rencontrent que le vide. Toi, mon avatar, tu me fixes une dernière fois, et dans ce regard, je lis la vérité que je refusais d’affronter : nous sommes tous des disparus en sursis, attendant que l’oubli vienne réclamer son dû.

Et alors que le sanctuaire s’efface doucement, englouti par l’infini, je murmure une dernière fois son nom – et le tien –, sachant qu’un jour, plus personne ne les prononcera.


Vendredi 28 Mars 2025

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