Couleuvre

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Ma belle couleuvre,

tu me disais de si belles choses,

jetais sur moi,

des pétales de roses.

Ma tendre couleuvre,

je suis tombée sur toi en errant dans la nuit,

méfiante,

j’ai alors fui.

Patiente,

tu as pris ton temps,

et forcé le destin,

en te trouvant,

chaque soir,

sur mon chemin.

Te parant de tes plus beaux apparats,

tu m’as charmée,

et envoûtée,

afin de pousser mon cœur à t’aimer.

Mais des couleuvres, ma douce,

je suis la mère,

et tu jouais dans la mauvaise cour.

D’un claquement de doigts,

comme par magie,

mon cœur t’a mise au pilori.

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