Dystopie féminine
Dans les recoins sombres où se noue la nuit,
Le corps de la femme, juste une marchandise de plus,
Est exposé, vendu, aux enchères des désirs.
Comme une scène de "Blade Runner", où l'humain est réduit
À des pièces de rechange, à des objets à posséder.
Elles sont Ève née à côté d'Adam, non pas des côtes,
Mais dans l'ombre des fantasmes masculins, elles se flétrissent.
Leurs visages, leurs formes, passent sous le scalpel,
Telles les héroïnes de "Brazil", où la chirurgie dystopique
Déforme la beauté naturelle en une grotesque parodie.
Elles se font retoucher, comme des pages imparfaites,
Dans un livre déjà parfait, mais qui n'est jamais assez.
Comme le portrait de Dorian Gray, elles cachent leurs marques,
Leur véritable essence emprisonnée derrière un masque
De perfection artificielle, une illusion de contrôle.
Mais dans ces ténèbres, une lueur d'espoir persiste,
Comme le phénix renaissant de ses cendres, elles se lèvent.
Elles refusent d'être réduites à de simples marchandises,
Elles revendiquent leur liberté, leur dignité, leur vraie valeur.
Dans ce monde dystopique, leur révolution s'annonce,
Un appel à la vérité, à l'acceptation de soi, à la beauté authentique.
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