Une extase partagée

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L’air chaud de l’été enveloppe le terrain d’entraînement, où la lumière du soleil se fait plus douce à mesure que l’heure avance. Le gazon semble immobile, comme figé dans un instant suspendu. Sophie, vêtue d’une tenue sportive qui épouse parfaitement ses formes, est plongée dans ses pensées, une flamme d’émotion allumée par le souvenir du titre de la Coupe du Monde en 1998. Elle sourit intérieurement en repensant à la ferveur et à l’extase de ce jour-là, où chaque instant semblait être une explosion de joie collective. Ses souvenirs sont intenses, encore vibrants dans sa mémoire. Lorsqu’une silhouette imposante se profile devant elle, un bruit de pas presque imperceptible interrompe sa rêverie. Laurent Blanc, torse nu, s’approche avec sa démarche calme et assurée, sa carrure imposante en pleine lumière. Il se rapproche lentement, un sourire en coin aux lèvres. Il l’observe, l’air serein, mais ses yeux sont chargés d’une curiosité qui le rend irrésistible. Il s’arrête près d’elle, juste assez près pour que l’air entre eux devienne chargé de tension.

Laurent Blanc (ses yeux fixent ses lèvres avant de remonter lentement jusqu’à ses yeux, son sourire espiègle mais doux) :
- Sophie, tu sembles perdue dans tes pensées…
(Il frôle doucement son bras, le contact léger mais suffisant pour faire naître un frisson sur sa peau.)
- Je suis sûr que ce souvenir te fait encore vibrer, n’est-ce pas ?

Sophie (son regard se fait plus intense, comme si chaque mot qu’il prononçait la touchait directement) :
- Je ne peux pas l’oublier…
(Elle le fixe, sa voix basse et sensuelle.)
- Ce jour-là, Laurent… c’était comme si tout l’univers se confondait en un seul souffle.
(Elle fait un pas vers lui, ses mains caressant doucement le ballon à ses pieds.)
- Et toi… tu étais l’un de ceux qui m’ont fait vibrer plus fort.
(Elle laisse son regard glisser lentement sur son torse, avant de se fixer dans les yeux de Laurent avec une complicité nouvelle.)
- Tu as toujours cette façon de… faire résonner la passion autour de toi, tu sais.

Laurent Blanc (ses yeux se ferment un instant sous la sensation de son regard, un sourire en coin se dessinant sur ses lèvres) :
- Et toi… tu as une manière de regarder qui me fait sentir ce que peu de gens ressentent.
(Il s’approche encore plus, son souffle frôlant le sien. Il laisse ses doigts glisser le long de son bras, la caressant lentement, avec une intention non-dite mais évidente.)
- Tu sais, Sophie…
(Il s'arrête à un centimètre de ses lèvres, son regard toujours ancré dans le sien.)
Je crois qu’on pourrait partager bien plus qu’un souvenir.

Sophie (ses lèvres se desserrent légèrement, et elle laisse un léger sourire se former, mais elle ne répond pas tout de suite, se contentant de caresser doucement son torse) :
- Tu veux dire… plus que ce titre ?
(Elle se rapproche encore, leurs corps presque en contact. Elle frôle sa peau du bout des doigts, créant des frissons à chaque mouvement.)
- Parce que tu sais, Laurent…
(Elle s’approche un peu plus, presque contre lui.)
- Je crois que ce n’est pas qu’une question de football.
(Elle laisse ses mains glisser vers son dos, ses doigts effleurant sa peau chaude, son regard devenant plus intense.)
- Il y a autre chose ici… quelque chose que je ne peux plus ignorer.

Laurent Blanc (il s'approche encore plus près, ses mains glissant lentement sur ses hanches, le désir palpable dans chaque geste, mais avec une douceur infinie) :
(Il la soulève dans ses bras, comme une plume, la faisant basculer légèrement en arrière. Il est plus grand qu’elle, sa silhouette imposante dominant la sienne, et chaque mouvement de son corps contre le sien est une invitation silencieuse.)
- Je crois qu’on va bientôt le savoir, n’est-ce pas ?
(Il la serre plus fort contre lui, la chaleur de son torse contre le sien, et ses caresses deviennent plus audacieuses, plus pressantes. Ses mains glissent sous sa tenue sportive, explorant la douceur de sa peau avec une lenteur voluptueuse.)
- Ressens-tu ça, Sophie ?

Sophie (son corps se tend sous ses caresses, mais une onde de plaisir se propage à chaque contact, et la chaleur de son corps contre le sien la fait frissonner d’excitation) :
(Elle ferme les yeux un instant, et dans sa tête, le refrain de la chanson "I Will Survive" résonne, une mélodie ironique et puissante, comme un écho à l’émotion qui la traverse. Les paroles défilent dans son esprit : "I will survive, oh, as long as I know how to love, I know I'll stay alive..." Un rire intérieur s’élève en elle, un mélange de jouissance et de libération. Elle n’a plus envie de résister, tout comme la chanson lui dit de se relever après une défaite. Mais ici, elle n’a pas perdu. Elle s’abandonne totalement à la sensation qui l’envahit.)
- Je crois que je n’ai jamais… ressenti ça.
(Elle laisse sa tête basculer en arrière, et dans un souffle presque inaudible, elle ajoute.)
- Je… je vais perdre le contrôle.

Laurent Blanc (un sourire plus profond, presque possessif, prend forme sur ses lèvres, ses mains caressant avec plus d’intensité son corps) :
- Non, Sophie. Tu ne perds rien.
(Il l’embrasse soudainement avec une ferveur inattendue, ses mains se faufilant dans ses cheveux, l’embrassant avec une telle intensité qu’elle se sent vaciller, sa respiration s’emballant.)
- Au contraire, tu es en train de t’offrir tout entière.

Sophie (sa respiration devient haletante, son corps tout entier se tendant sous l’intensité de ses caresses, et le monde autour d’elle semble disparaître. Dans un dernier souffle, elle se laisse aller à l’extase de la "petite mort". Ses mains s’agrippent à lui alors qu’une vague de plaisir l’envahit, la laissant presque sans voix, son esprit noyé dans un tourbillon de sensations.)*
(Son corps tremble sous la force du plaisir, et la chanson "I Will Survive" continue de résonner dans sa tête, mais cette fois, elle n’est plus qu’un souvenir, un écho lointain de sa propre libération.)

La scène se termine sur leurs corps toujours enlacés, leurs souffles entrecoupés dans une chaleur douce, le terrain d’entraînement autour d’eux semblant appartenir à un autre monde.

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