Quand j’avais une sœur…

Une minute de lecture

Hier, si fier j’étais,

Pourtant je suis resté.

Et toi, tu m’as laissé,

Elle a toujours nié,

Que moi, je suis resté.

Ma mère toujours pleurait,

Et moi, je la sentais.

Pourtant, elle m’a nié,

J’ai dû ne pas pleurer,

Pour qu’elle me pardonnait.

Tu sais ce que ça me faisait,

Je jure que j’essayais,

Mais elle me repoussait,

J’étais comme un jouet,

Ma mère s’en débarrassait.

Tu as sûrement pleuré,

Là-haut, quand tu regardais…

Pourtant, j’ai espéré,

Qu’un jour, elle me voyait.

Pourtant, j’ai supplié,

Et tant, elle m’a nié.

Elle veut toujours pleurer,

Et moi, toujours si près.

Tu vois ce qu’elle m’a fait…

Pourtant, je n’ai rien fait.

Croyant toujours victime,

Elle parle à ses intimes,

Que moi, j’étais abîme.

Pourtant, je suis resté,

Longtemps, j’ai espéré,

Qu’un jour, elle guérirait.

Mon âme est déchirée,

Et j’ai toujours pensé,

Qu’un jour, elle sourirait.

Ce jour est bien venu,

Quand un frère est venu,

Le fils qu’elle n’aurait eu.

Et moi, je suis ému,

Et moi, j’ai disparu,

Servant son cœur tendu,

Et moi, toujours perdu.

Tu vois, ma belle, sœur…

Elle a brisé nos cœurs.

Et quand j’ai peur,

Je sens que la douleur…

Je dis merci, ma mère,

D’être ne pas fière

De moi et mes manières.

Enfin, tu peux sourire,

Elle a trouvé le rire,

Sans moi… je peux mourir.

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