Mes yeux se fermaient,

Les rides apparaissaient,

Et le temps disparaissait.

L’air frais me caressait,

M’aidant à oublier,

Ce vieux qui grandissait.

Un sourire effleure mes lèvres,

Comme un rayon qui m’élève,

Et chasse les ombres sans trêve.

Même dans mes silences,

Il danse et me balance,

Me rappelle l’innocence.

J’entends le bruit des feuilles,

Très loin de mon fauteuil,

Qui m’aide à faire le deuil.

Plus loin, j’entends des chiens,

Courir avec un lapin,

Qui rend vivant ce dessin.

Je regarde et je lève la tête,

Je n’ai plus de dette,

Je peux faire ma fête.

Pourtant tu es si loin,

En moi, toujours chagrin,

Peut-être je te verrai demain.

Je souffle et je respire,

Ayant toujours désir,

Resté dans le plaisir.

Couleurs et verdure,

Représentant la nature,

Et je redresse ma posture.

J’ouvre bien mes yeux,

Regardant ce monsieur,

Qui envahit le lieu.

Ce n’était qu’un berger,

Avec sourire léger,

Marchant derrière ses béliers.

Le temps semblait mourir,

Pourtant je le vois courir,

La journée bientôt finir.

Tranquille dans mes pensées,
Je revois le passé,
Triste mais soulagé,
D'un poids qui devient léger.