Une apparence trompeuse.

Qui cache une vulnérabilité inaccessible.

Là-haut, depuis mon sanctuaire,

Je vous vois, je perçois vos peurs,

Je sens vos faiblesses.

Est-ce une bénédiction,

Ou suis-je un démon,

Errant parmi les ombres ?

Je me vois dans chaque visage,

Que je croise sans un mot,

Révélant mon propre reflet.

Suis-je un fantôme,

Qui panse les âmes perdues,

Et éclaire la route ?

Où est alors mon fantôme ?

Ou bien n’ai‑je pas d’âme ?

Perdu entre deux royaumes,

Je cherche celle qui m’enflamme.

On me voit comme guérisseur,

Mes mots sont leurs médicaments,

Un ange gardien de leurs sentiments.

Pourtant moi, j’en ai besoin,

Qu’on me voie, même de loin,

Un souffle qui me retient.

Il y a des jours interminables,

Où j’étais envahi par les ténèbres,

Cherchant une main pour montrer le chemin.

La chute approche,

Je me vois déjà là-bas,

Libre de ces exploits.

Je regarde depuis là-haut,

Mon corps baignant tranquille,

Des voix hurlant dans le vide.

Je vous recommande de ne pas pleurer,

D’une âme qui s’est égarée,

Et toi, tu n’as pas su garder.